Salut à tous !
Un pote a écrit le texte suivant que vous allez voir . Je l'ai regardé et lu, et j'ai vu que ce type d'histoire serait possible de vous intéresser . C'est donc avec son autorisation que je vous propose ceci .
A ceux qui liront je vous souhaite une bonne lecture !
Europe secteur 1, voici comment s'appellera la France d'ici 20 ans. Les villes ne feront plus qu'une, les murs entoureront les quartiers séparant les plus faibles et les plus puissants. Miland avait compris qu'il n'était qu'un animal enfermé dans une cage. Tout juste affranchi de son enfance, devenu majeur depuis peu, orphelin depuis qu'il a 15 ans, Miland avait compris comment survivre dans un état aussi hostile. Son physique ne trompe pas. Il a les cheveux long, l'air fatigué et une peau très blanche. Il symbolise à lui seul ce que Europe Mega One fait de pire aux citoyens de cette gigantesque cité. Il sait que si aujourd'hui il échoue encore à l'examen de compétence, il sera arrêté et transféré vers le bloc «B». Qu'est ce que l'examen de compétence? Il est stipulé dans la loi de Europe Mega One que «chaque citoyens et citoyennes doivent avoir le diplôme affirmant l'aptitude au travail qu'ils méritent pour servir la société. Tout échec au bout de 3 tentatives sera réprimandé d'une exclusion de la cité et le transfère dans un bloc de reconditionnement». Miland sait très bien que cette histoire de bloc n'est qu'un leurre pour ne pas effrayer la population. Il en sait de son expérience la plus personnelle. Sa mère était sage femme, elle avait mis au monde un enfant atteint de la trisomie 21. Il est stipulé dans la loi de Europe Mega One que «Chaque enfant décelant une déformation d'ordre génétique doit être abattu dans la minute de sa naissance. Tout accouchement d'enfant différent sera réprimandé d'une exclusion de la cité et le transfère dans un bloc de reconditionnement. Tout accouchement non reconnu et non signalé de ce type de cas de figure à l'état de Europe Mega One sera sanctionné de la peine de mort». Sa mère fut victime de ces lois tyranniques. Elle a refusé d'abattre l'enfant et le cacha. Une de ses collègues la dénonça. Elles furent arrêtées toutes les deux et la sanction fut l'exclusion et le bloc de reconditionnement. Depuis cette terrible peine, sa mère n'est jamais revenue.
Miland a conscience que sa mère est sans doute morte, que le bloc de reconditionnement n'est qu'un prétexte pour abattre des hommes pour faire de la place dans la société. Il devrait avoir peur de ses fameux blocs, pourtant il s'en fiche. Son amie, Electra, lui signale chaque jour qu'il doit se concentrer et réussir. Elle réagit comme une enfant formatée, sage et conditionnée par une éducation drastique. Pourtant elle n'en demeure pas moins humaine. Son attirance pour Miland est forte. Les deux forment un couple idéal et normal que l'on peu s'imaginer pour des jeunes adultes. Pourtant leur amour ne peut avoir lieu pour le moment et encore moins à l'école. Il est stipulé dans la loi de Europe Mega One «Tout citoyen ou citoyenne pris entrain de se donner la main, s'embrasser en publique ou sous entendre une relation d’exhibitionnisme sera conduit vers un bloc de reconditionnement ou se verra stériliser» D'après le haut gouverneur, le sexe est un stimulant à la violence et il ne doit pas être fait sans l'accord de ce dernier par l'union du mariage civil ou par un contrat affirmant qu'une relation sexuelle a eu lieu dans un cercle privé.
Miland et Electra rejoignent alors le lycée. A peine arrivés, des hommes vêtus d'une lourde cuirasse noire, ainsi que des casques rappelant des crânes humains, portant des fusils d'une taille colossale se manifestent à l'entrée du lycée. C'est la police de Europe Mega One. Police à la fois et milice servant la cause des hauts placés, pas la protection de tous. Ils détiennent un jeune homme, blond, plutôt de taille moyenne. Il hurle «NAN, VOUS POUVEZ FAIRE DE MOI VOTRE STEAK MAIS JAMAIS VOUS NE FEREZ TAIRE LA REVOLUTION» les hommes en armures lui assènent des coups de crosses et de matraques, pourtant le jeune homme, complètement défiguré se relève et commence à agresser l'un des hommes noirs. Ce dernier le repousse, vise le jeune homme avec son arme.
« LA REVOLUTION NAITRA!» et après, plus un mot ne sortit de sa bouche. Miland hurle alors «NON!» mais Electra lui couvre la bouche dès lors pour ne pas attirer l'attention des hommes casqués. C'était son ami, Marcus. Il était devenu étrange depuis peu. Ses parents, tout comme ses frères et sœurs ont été emmené en bloc de reconditionnement pour des raisons obscures. Il ne faisait que répéter des paroles de révolutionnaires et citait même un auteur interdit dans la cité: Karl Marx. Il avait déjà prit un avertissement en classe de se faire arrêter car il parlait de ce nouveau mouvement terroriste appelé «soleil rouge» prônant la philosophie de Marx et s'adonnant à des tueries de convoies de Milices. Leur slogan était simple: « LA REVOLUTION NAITRA!» Ils ne rêvaient que d'une chose: Brûler le monde et le refaçonner.
Miland et Electra sont figés devant le lycée. D'un seul coup, un milicien s'avance vers eux, frappe Electra à la tête et lance: «et la catin retourne en cours ou je t'arrête pour prostitution». Miland veut intervenir. Une colère immense se réveille en lui et lui dit de prendre l'arme du milicien et de le tuer. Mais il ne le fait pas. Il sait que tôt ou tard il finira dans le bloc. Cependant Miland est questionné par un autre fait qui le torture. Outre le fait que sa copine fut agressé par un homme de la loi, une phrase lui revient en tête: « VOUS POUVEZ FAIRE DE MOI VOTRE STEAK MAIS JAMAIS VOUS NE TAIREZ LA REVOLUTION». Qu'est ce que Marcus a bien voulu vouloir faire comprendre par «faire de moi votre steak»?
La fin de l'après midi arrive, Miland sort de la salle d'examen le premier. Le juriste vient le voir à la sortie de la salle. Il sort d'un ton extrêmement froid «mon garçon, on dirait que le bloc vous attend, vous ne voulez donc pas vivre avec nos lois?». Miland ricane, et lui répond: « on est déjà tous mort, notre liberté n'existe pas, nous ne sommes que des fourmis dans l'âme et dans la fonction». Le professeur, choqué, réponds de toute haine: «c'est avec de tels arguments que beaucoup de gens comme vous finissent dans des blocs de reconditionnement et qu'on ne les revoit jamais, faites attention jeune homme, vous jouez avec votre vie, estimez vous heureux que je n'appelle pas la patrouille milicienne pour vous embarquez jeune délinquant!». Miland ne le prend même pas au sérieux, continuant à jouer avec les nerfs du professeur, finit par attirer l'attention des élèves qui commencent à paniquer de voir la milice revenir. Electra remet sa copie et sort de vitesse pour calmer son petit ami. «Monsieur, veillez l'excuser ce sont les nerfs de l'examen, tenez je vous donne mes coupons déjeuner d'une valeur de 30 euros, régalez vous pour ce soir monsieur». Le professeur arrache les coupons de la main de la jeune fille et disparaît en disant à Miland « nous nous reverrons en enfer, petit con». Miland se retient, il désire tant lui administrer un coup sur le nez, mais Electra lui dit de se calmer, et le prit par la main et l'emmène vers la sortie du lycée.
Dans le couloir du lycée, on pouvait lire partout « futurs citoyens et citoyennes, apprenez vos leçons et tout ira bien» comme si il était d'une importance cruciale d'apprendre des leçons. On enseignait beaucoup la langue suprême, qui est un regroupement d'une langue commune de tout les anciens pays de l'Europe. Une langue très difficile et qui cause de nombreux troubles dans son apprentissage. Les couloirs étaient plutôt spacieux, la peinture des murs éclatée les yeux de sa couleur argentée, les meubles se faisaient rare. Il n'y avait aucun banc pour que les élèves puissent se reposer entre les cours. Il n'y avait que 4 toilettes pour tout le bâtiment qui domine les cieux de ses 30 étages. quatre toilettes pour 30 étages pour un bâtiment qui contient environ 20 000 élèves, rien que la conception laisser comprendre que les études sont pour les plus fort qui n'ont pas besoin d'aller aux toilettes entre les cours et que seul les faibles se rabaissent à faire la queue et à se ruer comme un troupeau de bétail pour répondre à un besoin naturel. On assistait à des interventions de miliciens lors de ses hordes sauvages vers les toilettes. La dernière a été plutôt violente. Les miliciens ont eu recours à la force létale car une jeune fille atteinte de la gastro voulait aller au toilette en priorité. Elle a vomi sur l'agent qui lui a tiré une balle entre les deux yeux. Pour justifier le crime, le milicien a mis sur son rapport qu'elle a «manquer de respect à l'agent et l'a menacé». Pour servir d'exemple aux autres élèves, les miliciens ont choisi 3 étudiants de plus et les ont abattu froidement pour calmer la horde. Ils ont embarqué la moitié de la foule pour les blocs de reconditionnement juste parce que le directeur a voulu se débarrasser de ses élèves.