cherche site sérieux de vente de matériel de survie

Mil-Tec, n'est plus solide. J'ai deux chemise depuis plus de quinze ans, elles n'ont pas bougé.

Pour beaucoup d'outils les vides grenier sont intéressant. On y voit de vieux rossignols qui n'ont besoin que d'une remise en état. Ces outils sont d'une qualité standard de ce qu'on trouvait autrefois, ils sont malgré tout performants. Certes, ils ne sont pas en étronium stabilisé, réctifié et insubmersible, leurs silhouette et leur aspect ne sont pas à la dernière mode « tendance ». Depuis que le marteau existe, il a sa forme définitive dans son principe avec des variantes de taille et de silhouette selon sa fonction, pareil pour le couteau, seuls changent les matériaux, parfois.

C'est avec les yeux, avec aussi les doigts quand c'est possible, qu'on choisit son matériel. Il ne faut pas négliger le coup de cœur, mais attention, il peut nous faire acheter de la daube.

Les objets contrairement à la bêtise ne sont pas universels.

Qu'est-ce que du matériel de survie ? Qu'a-t-il de particulier, d'extraordinaire sinon cette estampille pour vendre un objet ordinaire plus cher ?

Quand on ne connaît pas le produit ou qu'il est nécessaire de l'essayer, l'achat par correspondance réserve parfois de mauvaises surprises sur la qualité. Tous les distributeurs proposent les mêmes produits, des mêmes fabricants dont la réputation n'est plus à faire en bien comme en mal.
On trouve le pire et le meilleur dans la fabrication chinoise. Quand il s'agit de marques européennes ou d'Amérique du Nord, même les productions nationales sont bonnes ou mauvaises. J'ai des couteaux pliants chinois qui n'ont rien à envier à leur concurrents des pays dont la coutellerie est réputée. North Face, par exemple, fait fabriquer en Chine, pourtant la qualité est irréprochable, la notoriété de la marque est en cause. Les vêtements que nous trouvons sur nos marchés hebdomadaires sont pour une clientèle qui se change plusieurs fois par jour et qui jette quand un bouton est perdu. Il ne faut pas demander de durer à des chaussures à 20 €, montées avec un tube de colle.
Tout n'est pas à jeter, il faut juste ne pas acheter en aveugle : faire attention aux plastiques alimentaires ;  à la pacotille, de toutes façons celle-ci n'a pas de nationalité ; à la coupe des vêtements, nos morphologies sont différentes, aux textiles employés et à la qualité des coutures. Ces recommandations sont aussi valables pour ce qui vient de chez nous : la cupidité mercantile est internationale, partout elle vend très cher le clinquant, les vistemboires ou les étincelles. En général, les gens aiment les paillettes, le strass, les odeurs de fritures et les flonflons de la fête foraine.