Appel à témoin de soignants.

Comme beaucoup le savent mon épouse est infirmière (au POOL) à l'hôpital public à Lyon depuis quasiment 30 ans.


Maintenant et plus en plus souvent mon épouse voit à l'hôpital des comportements révoltants sur la prise en charge de certains patients (trisomiques et déficients mentaux). Ils sont admis à l’hôpital, la plupart d'entre eux reçoivent les soins minimums, et ne sont pas à réanimer (Ils sont directement notés niveaux 3), afin de laisser des lits aux patients COVID qui sont très peu nombreux.

Aucunes investigations ne sont pratiqués sur ces patients. Ce type de prise en charge est-il dicté ? par le gouvernement, ARS ou juste directeur de site.

Cela rappel de triste et funeste période les plus noir de notre histoire européenne.

J'aimerais savoir si ces agissements on lieux sur d'autres établissements, beaucoup de soignants sont inscrits sur notre forum, cela n'est pas du voyeurisme mais pourrait permettre de dénoncer ces agissements car une fois que cette brèche sera bien ouverte se sera à qui le tour quelle fraction de la population sera sacrifié.

Cela s' appelle l' eugénisme............ de triste mémoire !

A quand les urnes funéraires pour les familles ? A l' époque, le parti nazi a eu d' ailleurs quelques bugs, les familles recevaient l' urne avant que " leur bouche inutile " ne soit emmenée !

Si c' est une directive du gouvernement, les heures sombres sont déjà là !

Je ne pense pas que cela soit une note de service interne ou une "ordonnance" gouvernementale. Juste la difficulté de prise en charge du patient (contact humain / dialogue). Du coup, on expédie le colis et on passe à autre chose de plus valorisant.

C'est aussi les "non dit" ou les tabous qui généralement dirigent ou canalisent l'organisation de la vie en société. La plupart des gens ne veulent pas en entendre parler (des trisomiques) mais délèguent aux autres le soin de régler le truc. C'est valable pour plein d'autres problèmes sociétaux.

Il faut généraliser pour appréhender le problème. Et globalement ces gens sont mis de coté (ce ne sont pas les seuls). Il sont cachés de la société, par la société elle même. La société "mandate" des personnes pour cela. HEPAD - CAT Centre apprentissage par le travail - Centres spécialisés pour handicapés mentaux - etc. Toutes ces personnes, la société en parle, mais ne veux pas les voir. C'est purement et simplement du nihilisme. Ils sont donc "caché" volontairement, cela donne l'impression que l'on s'occupe bien d'eux et la société se bonne conscience avec tout le bien qu'elle fait...

Pour en revenir aux manque de soins apporté à cette classe de personnes, c'est certainement aussi le fait que la société ne valorise pas cette prise en charge. Exemple tout bête: Raconter que vous avez sauver un trisomique qui faisait un AVC est beaucoup moins valorisant que la réanimation suite à un arrêt cardiaque d'un septuagénaire. Mieux encore, avoir "sauver" un enfant qui c'est brulé avec avec l'eau bouillante des pâtes... C'est tout de suite plus émotionnel, et du coup valorisant.

M'enfin cela n'est que mon ressenti qui est très personnel

Je comprends tout à fait et je suis d'accord avec toi que de réanimer une mamie de 85 ans avec un cancer phase 4 n'est pas très intéressant et en plus on est carrément sur de l'acharnement thérapeutique.

Je voulais attirer l'attention sur deux types de comportement entre mars 2020 et maintenant, la différence de traitement en quelques mois sans pour autant qu'une médecine de guerre soit nécessaire du au fait que les hôpitaux ne sont pas surchargés, où que les traitements soient indisponibles ou trop cher. Mais on a bien à faire à un comportement voulu.

Si c'est un comportement voulu, j'aurais tendance à penser que cela est assez grave, dans le sens ou c'est contraire à notre principe d'égalité.

Maintenant, il faudrait effectivement savoir par qui c'est voulu? Le personnel soignant? Dans ce cas pas de trace écrite. Ou bien par la direction? Dans ce cas là il est possible qu'il y est une trace écrite? Dans le cas contraire, c'est très facile d'aller contre en faisant comme d'habitude (comme avant).

Et si note de service il y à, alors il faut la faire remonter en la publiant dans un journal quotidien (très peu de risque d'être découvert en prenant quelques précautions) - Un journal de gauche ou socialiste de préférence. C'est le buzz assuré, l'opinion publique aime bien les affaires croustillantes.

Effectivement nous ne sommes pas encore en temps de guerre avec le tri sélectif Morituri... ...a moins que? J'ai peut-être loupé un conseil de défense? Mais maintenant que j'y penses, il me semble bien que nous y sommes en guerre? Je me demande quel homme politique a bien pu dire çà?

Non rien d'écrit n'y d'inscrit, mais pour certains qui sont toujours plus royaliste que le roi et qui se sentent investis d'une mission biblique.

Rien de tel dans mon chu

Tant mieux,

Rien de changé chez moi, pas de consignes particulières

Cela n'est pas des consignes à proprement dite mais plutôt un message subliminal relayer par les personnes les moins empathique qui fait son chemin.

Bonjour,

Infirmiere en hôpital psychiatrique depuis plusieurs années, et bien que j'aime à penser que ce ne soit pas le fruit d'une volonté, quelle qu'elle soit, je constate à mon grand regret que lorsque nous adressons des patients "psy" vers les services somatiques, la prise en charge est expéditive, souvent bâclée et sans l'humanité que l'on peut attendre de la part du corps soignant. Et cela, peut importe l'âge ou la pathologie.

Cependant, la psychiatrie à toujours fait peur, et malheureusement, la majorité des soignants n'est pas formée à la prise en charge de ce type de patients. Ce sont potentiellement des perturbateurs, alors plus vite on s'en débarrasse, mieux c'est.

Maintenant de là à penser qu'une forme de sélection est à l'œuvre , c'est peut être aller un peu loin en déduction.

En revanche il est possible que certains médecins/soignants aient des convictions très personnelles sur la valeur de la vie d'une personne considérée comme "handicapée mentale". Dans ce cas il s'agirait plus d'un dysfonctionnement individuel, plutôt qu'institutionnel. Il est évident que cela doit être dénoncé.

Mais la pénurie grandissante de soignants et de médecins incitera très certainement les établissements, voire les ministères, à mettre un joli mouchoir sur ce type d'agissements, et on nous rappellera que "nous avons une obligation de moyens, pas de résultats"

Bien à vous.

Je confirme que l'on presse les soignants toujours plus.
Ça fait 6 ans que je me dis que l'on ne pourra pas aller plus mal et que l'on cherche encore des économies à faire sur la masse salariale.
Je ne sais pas si c'est voulu mais on détruit le système hospitalier public.
Après je trouve ça logique que l'hôpital soit un des premiers effets visible de l effondrement en cours

La pression est partout

Moins par chez moi, il semblerait qu'il y ai eu créations de poste et vague de recrutement...Si certains veulent bosser en psy dans la campagne...

tiens, un sujet intéressant...

Ma compagne diététicienne a quitté l'hôpital public il y a quelque mois après de nombreuses années de service (et une obligation vaccinale qu'elle n'a pas accepté au passage mais c'est un autre sujet de tyrannie et de persécution qui prête à débat).

Manque de personnel flagrant, de moyen (c'est apparemment la croix et la bannière pour avoir un bloc note ou un taille crayon à titre d'exemple:) ), tyrannie des cadres (dans tout les hôpitaux où elle a pu travailler), et un misérable salaire pour une diplômée d'un master... (à peine plus que le smic, à quoi bon l'expertise et la compétences, si le salaire ne suit pas)...

Avant cette période dans le public, elle était dans le privé, où tout se passais à merveille, elle s'est engagé dans une mauvaise opportunité lorsqu'elle s'est dirigé vers l'hôpital public.
Aujourd'hui, à nouveau dans le privé, elle retrouve ces conditions de travail agréables, sociales, avec un engouement du travail bien fait, de la présence et de l'échange. Elle me disais qu'elle ne croyait plus cela possible.

Elle côtoie des médecins de tout bord, qui sont du même avis qu'elle, un hôpital public à l'agonie, attendant patiemment le point de non retour et la multiplication de la privatisation des établissements...