J'ai un ami qui a un voilier et qui bourlingue pas mal il m'a dit que le problème est de faire escale pour le ravitaillement ( des mecs armés jusqu'aux dents t'attendent sur la berge par exemple ..) Par contre s'enfuir en bateau pour un endroit déterminé (une île par exemple ou un autre continent ou il y moins le "bordel" ) pourrait être une possibilité
Ou alors il faut avoir un grand bateau avec un jardin dessus , un système de désalinisation d e l'eau de mer pour la rendre potable etc.. encore faut il ne pas oublier les pirates car y en aura !
J'ai un ami qui a un voilier et qui bourlingue pas mal il m'a dit que le problème est de faire escale pour le ravitaillement ( des mecs armés jusqu'aux dents t'attendent sur la berge par exemple ..)
Ca je pense que c'est comme pour tout , tu as les coins tranquilles et ceux qui le sont moins , ça doit pouvoir se contourner quand même , il ne doit pas y avoir des gars armés le long de toutes les côtes .
Citation :
Par contre s'enfuir en bateau pour un endroit déterminé (une île par exemple ou un autre continent ou il y moins le "bordel" ) pourrait être une possibilité
Effectivement . Voiture pour aller sur sa terre ou bâteau pour aller sur son île , c'est du pareil au même .
oregon3 Membres d'honneur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 56 Localisation : Sud Ouest
Non je ne l'ai jamais envisagé . Et justement c'est bien d'en parler car ce sujet , à ma connaissance , n'est jamais cité dans le survivalisme .
Pour le moment les bases "maison principale/terre , forêt" me sont suffisantes , mais selon la tournure de la discution celà peut évoluer . Après il faut savoir que mon état d'esprit est plus "au cas ou" qu'une certitude . Je privilégie dans l'ordre , sureté de la vie actuelle , suivi de cet "au cas ou" à différents degrés.
Celà dit , cette idée de bâteau vers une île est interessante et peut-être complémentaire ou même remplacer la solution voiture>>>terre . Je parle au niveau BAD .
oregon3 Membres d'honneur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 56 Localisation : Sud Ouest
7 ans de voile (plaisance). Beaucoup d'avantage quand on est organiser et méthodique, mais impossible s'être autonome à 100% ce qui me gène...
A part pour les réparations, tu peux être auto-suffisant. Je veux dire par là qu'entre le poisson et les algues, tu es paré pour la nourriture. Un simple filet en coton ou en n'importe quoi laissé à la traine de tout bateau permet de récolter suffisamment de plancton pour subvenir à tes besoins alimentaires. Le vent et le soleil te fournissent de l'énergie pour les batteries et la désalinisation de l'eau.
C'est certainement tout sauf confortable au-delà d'une certaine durée à manger toujours la même chose ni poser pied à terre. Mais en terme de survie pure, c'est une solution. Et ça permet de déplacer son abri en fonction du climat et des troubles.
Comme quoi en discutant , on peut avoir de nouvelles idées .
Après il y a encore matière à reflexion pour ce genre de situation .
Un filet accroché au bateau qui servirait pour la pêche , et un pour la reproduction ?
Bon je balance ça comme ça , c'est un truc à étudier , mais en cas d'autonomie en mer , il peut y avoir également des méthodes "d'élevage" , par filet ou même en bac pourquoi pas .
Wolfesjunges Membres d'honneur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 31 Localisation : Centre Alsace
L'élevage tel que tu la propose est risqué car il s'accompagnerais d'une grosse charge qui agirait comme une épave. Réduisant dangereusement la manœuvrabilité, la vitesse et amplifiant drastiquement la dérive. Mais un filet sous l'eau et un dans la mature et tu pourra agrémenter ton repas de quelques oiseaux de mer. Un possibilité proche de l'élevage est de concevoir un genre de radeau que tu pourrais enlever et remettre à l'eau facilement. Ce truc, à défaut d'un meilleur mot, flottant à la surface tant que la temps est clément attirerai tous les petits poissons à la recherche d'un abri. En outre, cette abondance inhabituelle pourrai éventuellement attirer des prédateurs genre thons, requins, etc ...
N'oubliez pas qu'en mer, le vent et les courants peuvent facilement avoir raison de vous si votre embarcation n'est pas suffisamment maniable
perso le type qui en temps de crise majeur "ose" prendre le large est soit une tête brulée , inconscient ou suicidaire !! ou alors il est très bon nageur et aime les requins, ,,, bisou requin , tu va bien mon choux?.............snapppppppppp! fin .
zacky
Date d'inscription : 29/08/2013 Localisation : bretagne
Marin pêcheur de profession il me semble assez difficile de traîner un filer de fond ou pelagique rien q'avec la force d'une voile (cela depend effectivement de taille du bateau et de ces competence)!je pense qu'il et plus évident de pêcher avec une traine lorsque le bateau est en mouvement!par contre si vous pêcher dans une zone délimiter avec un point d'encrage et/ou d’amarrage il y a également possibilité de poser des casiers, filets pallangres. Mon avis personnel est qu'il est bien d'avoir un pied a terre mais prés de la mer avec un bateau ou kayak pour pouvoir relever une pêche quotidienne.Pour ce qui est des bande armée je ne pense pas qu'il en aurait plus en bord de mer que dans les villes! Mais je pense inévitable les acte de piraterie!
La Mer est un endroit très hostile, bien plus que la Jungle amazonienne ou de Bornéo. Simplement car seul c'est impossible d'assurer une veille suffisante pour sa propre protection et la navigation, à cause de notre horloge interne et de nos besoins physiologiques...Dormir!
Alors à 2 ou à Plusieurs l'espérance de vie de chacun s'en trouve divisée par autant de membres présents à bord. Pétage de plomb, faim, peur, froid etc...
Et je ne parle même pas des humeurs de la mer. Une tempête avec juste des creux de 3 à 4 mètres vous ruine, vous épuise, vous éssort puisque "en mode veille" permanante car obligé de maintenir l'embarcation dans le sens de la houle.
Sur le plancher des vaches, c'est plus cool quand même.
zacky
Date d'inscription : 29/08/2013 Localisation : bretagne
La Mer est un endroit très hostile, bien plus que la Jungle amazonienne ou de Bornéo. Simplement car seul c'est impossible d'assurer une veille suffisante pour sa propre protection et la navigation, à cause de notre horloge interne et de nos besoins physiologiques...Dormir!
Alors à 2 ou à Plusieurs l'espérance de vie de chacun s'en trouve divisée par autant de membres présents à bord. Pétage de plomb, faim, peur, froid etc...
Et je ne parle même pas des humeurs de la mer. Une tempête avec juste des creux de 3 à 4 mètres vous ruine, vous épuise, vous éssort puisque "en mode veille" permanante car obligé de maintenir l'embarcation dans le sens de la houle.
Sur le plancher des vaches, c'est plus cool quand même.
Sans compter l’hygiène très précaire et les nombreuse avaries qui vont avec l'embarcation!
A mon sens le bateau n'est pas une fin en sois mais surtout un moyen de fuite!
Mais en attendant la fin du monde tu peux y passer de bonnes vacances!
cedric cabras
Date d'inscription : 31/12/2013 Age : 54 Localisation : bandol france
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Ven 3 Jan 2014 - 5:44
la bateaux est un bon moyen de naviguer d'un poing b au poing c (iles paradisiaque si possible) . tout d'abord passer un permis hauturier est très indispensable ,pour trouver le poing c et pour plein d'autre raison . jais mi comme tout le monde plusieurs mois pour l'avoir . les cours cet tous les jours . mais cet pas du temps perdu . les avantage son nombreux . pêche donc nourriture , de l'eau bien-sur il y en a tout autour du bateaux . prévoir un système pour chauffer l'eau de mer afin de récupérer la vapeur qui deviendra une eau potable. un jardin sur un bateaux sera utile que si la mer est recouvert tout le globe , choses qui me semple peu probable . et vivre en pleine mer au bout d'un moment sa soul . le bateaux reste un moyen de transport pratique pour fuir par bon temps .
J'ai eu un bon niveau en navigation, croisière hauturière et usage du sextant car c'était avant l'arrivée des GPS (1974-1985).
Sans que rien ne soit insurmontable (sauf peut-être le point aux étoiles) le niveau de connaissances multiples à avoir est énorme et demande d'y engager à 100 % ses loisirs tant en temps qu'en argent. Le cout est très élevé, que ce soit à l'achat ou la maintenance.
Un voilier bourré de matériel c'est le coffre au trésor pour des pillards. AMHA il vaut mieux oublier.... Ce n'est pas un VTT d'évacuation équipé de porte-bagages que l'on sort une fois le samedi pour voir si tout est toujours OK.
Le Tort Tue Membres d'honneur
Date d'inscription : 06/01/2014 Age : 52 Localisation : Sud Ouest
Perso, dans l'optique survivaliste, j'ai écartée d'entrée de jeu la mer pour deux raison : - L'océan n'est pas un milieu naturel pour l'homme ! En cas de collision (débris, baleine ...) ou de gros grain, sans secours possible c'est une mort horrible assurée. Inutile d'aller se mettre encore plus en précarité. - Piloter une embarcation est une chose, savoir naviguer en est une autre qui ne s’acquière qu'avec le temps et l'expérience. On ne s'improvise pas Tabarly. Si les voies de navigations sont les même d'aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps, ce n'est pas pour rien. Alors même si des conditions de navigations médiocres ne sont pas forcément un problème, certaines zones dangereuses, naturellement ou pas, sont à éviter notamment à cause de la pollution plastique, chimique et radioactive (en plus bien sûr des pirates).
Invité a écrit:
Citation :
J'ai un ami qui a un voilier et qui bourlingue pas mal il m'a dit que le problème est de faire escale pour le ravitaillement ( des mecs armés jusqu'aux dents t'attendent sur la berge par exemple ..)
Ca je pense que c'est comme pour tout , tu as les coins tranquilles et ceux qui le sont moins , ça doit pouvoir se contourner quand même , il ne doit pas y avoir des gars armés le long de toutes les côtes .
Non hormis sur des iles vierges (et encore !) car en mer il est impossible de naviguer à couvert ; on te voit venir de loin et du coup on a plus ou moins le temps d'aller t'attendre à l'arrivée.
Pèche en mer ... Un ancien de la marine qui vivait sur son voilier en faisant perpétuellement le tour du Monde me disait qu'il laissait parfois trainer une ligne (parfois seulement car il en avait marre du poisson et préférait puiser dans ses stocks). D'origine, son voilier était équipé de 4 porte-cannes pourtant il n'en mettait qu'une seule à l'eau. Il était rarement bredouille mais avait régulièrement des casses (il ne surveillait pas constamment sa ligne donc ses prises se faisant parfois bouffer par du plus gros). En moyenne, un prise le nourrissait deux ou trois jours.
Pour avoir vécu et navigué deux ans sur un voilier dans le pacifique, je peux vous certifier que c’est un excellent moyen pour se tenir à l’écart des populations et donc des emmerdes.
Logement, déplacement, réserve d’eau et de nourriture, outillage, loisir, autonome en énergie… tous les sujets qui vous intéressent dans le survivalisme ont leur place à bord.
Il est très facile d’avoir à bord plusieurs mois d’autonomie en vivre. Personnellement, je disposé de 6 mois de vivre (idem pour l’apéro). Il n’était pas très grand, seulement 10.70m, et la durée de mes petits séjours sans retrouver une ile comportant au moins une épicerie n’ont jamais dépassé 5 - 6 mois.
Le voilier et lent, mais silencieux et discret surtout en navigation de nuit. L’autonomie en vivre est grande, très grande, si l’on pense en terme de pêche, de chasse sous marine, et de cueillette à terre ou dans l’eau, sur les ilots inhabités. C’est de cette façon que je procédais, et que tout le monde procèdent d’ailleurs (je ne rien inventé), pour les fruits frais et les protéines animales. La chasse sous marine permet de plus de garder la forme physique.
L’autonomie en eau est quasiment illimitée, entre les systèmes de désalinisation et la récupération d’eau de pluie. Autre point, l’ennui, n’existe pas sur un voilier (c’est une idée de terrien), il y a toujours quelque chose à faire à bord (sauf si vous faites une croisière. Ne pas confondre plaisance et vie et navigation au long cours). De plus il existe une entraide en mer entre marin, qui n’existe plus à terre.
Mais il y a un revers à la médaille bien sur. Même s’il n’y a pas d’obligation de permis pour naviguer sur un voilier, des connaissances dans des domaines très variés sont nécessaires. Encore que pour des individus réapprenant à faire du feu sans briquet, construisant leur bivouacs et étant à l’affut d’une multitude de techniques diverses touchant tous les domaines, et étant prêt à tout pour survivre, je ne vois vraiment pas ou est la difficulté !?! De plus, cela à un cout, qui peut être important, surtout si l’on a la folie des grandeurs ou si l’on n’est incapable d’entretenir soit même son voilier.
Le voilier est lent, ça peut être un point délicat, si vous avez en tête, les pirates. Mais ceux-ci, ne sont présents que dans certains endroits du globe, principalement en mer rouge, golfe de guinée, mer de chine... Ensuite, ces dit-pirates, ne s’éloignes que modérément des cotes. Le carburant coute cher ! Il y a des tas d’endroit sur le globe, ou en mer vous ne voyez personne. Cela m’est arrivé de n’apercevoir personne, pas même un bateau pendant plus d’un mois. Ce ne sont pas les hommes qui sont dangereux pour les marins, ce sont les éléments, et c’est déjà un sacré morceau.
Donc, sans dire que c’est le moyen idéal pour la survie, dites vous que c’est une alternative très intéressante à la survie à terre. A condition d’anticiper la situation critique, pour être prêt à temps (ce n’est pas un vtt).
Je sais que 98% des individus se disant survivalistes sont des terriens voir des « derrierel’ecran.iens », et donc ont des aprioris sur la mer. Pourtant elle apporte plus qu’on ne l’imagine. Ne passez pas à coté.
D'accord mais il faut avoir un intérêt pour le sujet tellement c'est prenant et vaste. J'ai beaucoup moins navigué que toi: mes loisirs de salarié sur 10 ans et en finale deux traversées AR sur l'Irlande et une sur la Corse (facile peu de courant, fonds à pic). On ne se met pas à la voile dans un but survivaliste, on fait déjà de la voile par goût et le cas échéant on adapte.
En fait je voulais juste démontrer qu’il ne fallait pas ignorer cette solution. Elle est viable. Elle mérite que l’on se penche dessus. Et si cette solution semble intéressante à un survivaliste, alors pourquoi ne pas tenter une approche de la voile. Dans l’absolu, si le bateau se trouve être le seul moyen de fuite lors d’une situation vitale ; ce serait dommage de ne pas savoir s’en servir. Et à défaut du bateau, ne pas ignorer les avantages offerts par la mer.
melampou
Date d'inscription : 05/11/2014 Age : 58 Localisation : rhônes-alpes
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Mer 5 Nov 2014 - 23:45
Très bonne approche de Seven Dwarfs, (je suis aussi voileux ayant véçu en couple 6 mois sur un voilier de 6 m 08 un shériff, pour ceux qui connaissent et nombreuses croisières depuis sur des bateaux un peu plus grands (jusqu'à 44 pieds). Je rajoute aussi que cette autonomie en voilier nécessite une embarcation entre 10 et 12 m, au delà cela devient plus dur à faire fonctionner seul ou avec un équipage peu expérimenté. La mer est immense et le nombre de bateau limité même sur nos côtes en dehors de juillet aout. Avec de l'expérience le bateau devient le prolongement de ton corps le vent ne coute rien et les marins utilisent depuis des années les techniques de rationnement d'économie d'énergie et d'eau, c'est une très bonne école (je ne suis pas très neutre...) Reste la piraterie... Et là je ne vois pas de solution sauf le grand large... et un fusil à longue portée peut être P.S : le meilleur bateau c'est celui des copains car entretenir un bateau coute un bras (si l'on veut qu'il soit capable de partir rapidement et à moins d'habiter en bord de mer vous ne pouvez pas vraiment le protéger des coups de vents qui ravagent régulièrement les pontons)
agralil Membres d'honneur
Date d'inscription : 16/09/2014 Age : 50
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 6 Nov 2014 - 18:28
tous les vrais marins sont survivalistes à leur façon (surveiller l'environnement -météo, fonds, autres trucs flottants-, établir le programme, prévoir l'avitaillement, prévoir les médicaments, prévoir la sauvegarde, les communications, les cartes à jour, le trajet et les escales possibles, désirables, casse gueule, ect)
il suffit d'avoir rencontré quelqu'un qui a perdu son bateau, pour prévoir largement et abondamment pour sa propre survie
mais bon, compter sur la mer, en métropole, c'est un peu risqué, la mer est polluée et le poisson se fais rare (du coup se nourrir est moins évident qu'on peux le croire), trouver le carburant pour cuire le poisson risque de se faire difficile ...
toutes les cotes sont habitées ...
... et devrais l’être encore plus en k²kk, beaucoup pensant fuir, ou profiter de la vie facile au bord de l'eau (lol), cette population, surtout si elle augmente, ne ferai qu'augmenter la pollution des eaux côtières (donc mieux vaut ne pas manger quelque chose sorti de ces eaux)
du coup, naviguer ne serai pas plus dur (voir moins, si les flottes marchandes/pèche/militaires restent à quai)
par contre, se ravitailler, échapper aux attaques*, voir simplement aborder sans se faire voler le bateau, pas si facile
par contre, comme taxi entre le continent, et une ile, même petite servant de refuge, pourquoi pas (même si je préférerai, le temps que ça se tasse, une bonne barque à moteur rapide, pour moins donner l'idée de me suivre)
* rien de plus simple, avec un semi rigide de rattraper un voilier/bateau de commerce et le piller
melampou
Date d'inscription : 05/11/2014 Age : 58 Localisation : rhônes-alpes
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Ven 7 Nov 2014 - 8:41
Pour agralil : bien sur rien n'est parfait, un semi rigide se voit arriver et peut-être stoppé si arme longue distance et intentions hostile avérée du semi rigide (pas évident à déterminer vis à vis de vrais pirates qui utilisent plutôt des bateaux de pêche et sortent les armes quand il est déjà trop tard pour vous). Dans les zones de piraterie les voiliers se regroupent aussi avant de tenter le passage. Pour ma part les zones à risques doivent être plutôt abordées de nuit tout feu éteint et à la voile si cela est possible. D'autre part dès que le vent forcit, le voilier prend l'avantage sur le semi rigide qui galère. La mer est plus riche qu'il n'y parait et même le long des côtes les plus fréquentées on trouve suffisamment de poissons pour se nourrir ainsi que son équipage (à condition de manger ce que l'on prend quelque soit l'espèce, je le fais depuis des années). On peut aussi laisser filer une ligne de traine dès que l'on navigue on obtient de temps en temps un maquereau, une liche ou une bonite. La mer est polluée mais comme pour tout le poisson (d'élevage compris), Il faut éviter certains endroits et les espèces qui vivent alors sur place (connaissance du littoral une raffinerie se voit de loin, elle constitue souvent un amer, par contre une conduite d'égout est beaucoup plus discrète...) les migrateurs sont d'autant plus pollués qu'ils sont gros et carnassiers. Mais ils sont rares (les gros...). Pour l'énergie à bord les marins connaissent plein de solutions. Mettre à tremper le riz quelques heures avant de le cuire ménage les réserves de gaz, j'ai même vu des navigateurs qui avaient une cuisinière multi carburant qui brulait du pétrole lampant de l'huile et même du gazoil je crois. Ne connaissant que le gaz avec deux bonbonnes moyennes on peut tenir longtemps d'autant que régulièrement on se trouve une petite crique tranquille pour faire griller le poisson sur la plage. Il existe aussi des barbecues qui se montent sur les glissières arrières du voilier et qui peuvent être alimentés par du bois mort qui ne manque jamais sur les côtes. Le sujet est vaste on pourrait poursuivre. Bien que terrien aujourd'hui (je n'ai plus de bateau, tout en continuant à pratiquer en location) je crois qu'avec les connaissances et l'expérience maritime (qui même après des décennies de pratique continue d'être à améliorer en permanence) la mer et l'océan est le refuge le plus sur pour éviter la folie des hommes mais cela signifie accepter de subir la furie des éléments ce qui est aussi aléatoire. La pratique du gros temps est en revanche très vivifiante et après quelques jours difficiles en mer, les risques humains vous font moins peur vous gagner en détermination et les terriens le sentent...Attention alors à l'excès de confiance (une fois le mal de terre passé...)
Le Tort Tue Membres d'honneur
Date d'inscription : 06/01/2014 Age : 52 Localisation : Sud Ouest
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Ven 7 Nov 2014 - 9:07
Date d'inscription : 05/11/2014 Age : 58 Localisation : rhônes-alpes
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Ven 7 Nov 2014 - 21:47
pour n°6 Bonjour chez vous, et salutations nautiques, ça pas été trop dur de revenir après deux ans ? Pour ma part 6 mois maximum et déjà dur dur de revenir à terre. Homme libre toujours chérira la mer
Date d'inscription : 05/03/2015 Age : 74 Localisation : Loin, Ailleurs
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 5 Mar 2015 - 20:14
Wolfesjunges a écrit:
FranceSurvivalistes a écrit:
7 ans de voile (plaisance). Beaucoup d'avantage quand on est organiser et méthodique, mais impossible s'être autonome à 100% ce qui me gène...
A part pour les réparations, tu peux être auto-suffisant. Je veux dire par là qu'entre le poisson et les algues, tu es paré pour la nourriture. Un simple filet en coton ou en n'importe quoi laissé à la traine de tout bateau permet de récolter suffisamment de plancton pour subvenir à tes besoins alimentaires. Le vent et le soleil te fournissent de l'énergie pour les batteries et la désalinisation de l'eau.
C'est certainement tout sauf confortable au-delà d'une certaine durée à manger toujours la même chose ni poser pied à terre. Mais en terme de survie pure, c'est une solution. Et ça permet de déplacer son abri en fonction du climat et des troubles.
¨Pour le plancton cela était peut etre valable lorsque Bombard avait tenter le coup , mais maintenant avec la pollution tu risque d'avoir plus de morceaux de plastiques, de boulettes d'hydrocarbure etc Déjà il y a + de 30 ans gerad Pesty avait fait cette triste constatation, comme ceux qui avait traversés sur un radeau en acier?plus près de nous Remy Bricka a traversé en autonomie complète sur des skis . Quand j'écris "autonomie complète" je devrais plutôt écrire : sans eau et sans nourriture .
Salut à tous !!
J'arrive un peu par hazard sur votre site ( en realité un intervenant sur un autre site à connotation "survivaliste" a mis un lien vers notre blog et par curiosité ...nous voilà parmi vous !
Tout cela pour vous dire que sur notre blog il y a quelques année nous avions intituler un article : "Survivalistes, preper !?" Les Marins, plaisanciers ou non, sont ils des ‘Survivalistes’ qui s’ignorent ?
Ou nous résumions notre point de vue concernant le fait que par obligations les marins sont des "prepers" qui s'ignorent.
Hoa-Binh
Date d'inscription : 05/03/2015 Age : 74 Localisation : Loin, Ailleurs
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Ven 6 Mar 2015 - 10:23
Si l'on pose comme point de départ (dans le but d'une possible survie et autonomie) un endroit fiable ou loger tout ce qui figure sur les différentes listes que l'on peut trouver ici même . Je trouve qu'un navire (grand ou petit) répond déjà parfaitement à la majorité de ces exigences, avec comme avantage non négligeable de pouvoir ...se déplacer et se déplacer avec tout un equipement pouvant etre assez lourd. Certes un point de replis terrestre, je ne sais comment vous l'appelez (j'ai lu quelque par une abreviation BAD ?) peut lui aussi contenir tout ce cher (dans tout les sens du termes !!) matériels, stock, outils etc ...mais il a de notre point de vue un inconvenient majeur : il est bien enraciné (plus ou moins bien suivant qu'il s'agisse de maison, cave , ex fortifications etc. Et si par malheur tout venait à se détérioré dans nos belles sociétés suivant le problème (en partant des possibilités made in Hollywood) épidémies, émeutes, guerres civiles, brusques changements climatiques, nucléaire (civil ou militaire) etc etc et bien aussi bien préparé et (relativement ) isolé que l'on soit dans une "forteresse/point de replis" l'on est toujours en plein milieu de ...du problème. Avec un bateau assez grand l'on peut se déplacer avec des tonnes ( si si des tonnes !) de matériel, carburant, nourriture , outils et se déplacer vers un endroit moins ,pollué, moins agressif, moins chaud ou plus froid et surtout rester le plus à l'écart possible de nos semblables !! Pour avoir eu la malchance de voir nos "semblables" dans une situation de "crise" presque anodine (par rapport à un scenario d'un film à gros budget) ... j'ai même vu des gens en venir aux mains pour des bougies ou de la nourriture ...pour chien . Par exemple avec notre bateau (qui n'a pourtant pas été conçu dans se but, ai je eu tort ?! ) nous pourrions sans le surcharger nous déplacer avec une petite dizaine de tonnes de : carburant , livres, outils, nourriture, pièces de rechange. 8 panneaux solaires et éoliennes nous assureraient notre autonomie en energie. Un gars a tourner en rond pendant plus de 1100 jours à bord de sa goélette ....de quoi laisser la situation se décanter
oliv54
Date d'inscription : 14/07/2015 Age : 52 Localisation : un peu partout
Sujet: Des idées interessantes Mer 15 Juil 2015 - 19:03
Alors en vrac: 1- La mer est un milieu hostile,oui mais comme la Jungle c'est un milieu très généreux si on sait en profiter De Poon Lin à José Alvarenga en passant par Alain Bombard et Steven Calllahan,des naufragés ont pu s'en sortir avec des moyens plus que rudimentaires, alors en étant un peu équipé... De manière générale, un milieu hostile naturel est,par définition, peu fréquenté et difficile d'accès et offrent donc une meilleure protection contre les hommes:la montagne par exemple à accueilli les Incas fuyant les conquistadors, les Kabyles fuyant les Arabes, les Corses fuyant les Maures, les maquisards fuyant les boches et les collabos... 2- Pour augmenter ses chances il faut: -Un voilier, impossible de naviguer longtemps avec un bateau à moteur surtout si le ravitaillement en carburant devient "compliqué" -Un bon bateau, capable d'encaisser les tempêtes et de bien remonter au vent -Un équipage amariné et solide à tous les niveaux -Des dispositifs pour exploiter l'eau de mer ( dessalinisateurs, distillateurs, filtres....) -Du matériel de pêche en quantité (on casse beaucoup en mer) je navigue depuis 25 ans et j'ai rarement vu une journée de pêche sans poissons. La pêche à pied et la chasse sous-marine donnent parfois d'excellents résultats. -Des apports glucidiques, très rares avec les produits de la mer. -une bonne caisse à outils et des pièces de rechange pour tout ce qui peut casser (accastillage, gréement, moteur, coque...) -une autonomie électrique ( panneaux solaires, éoliennes, hydrogénérateurs...) -un faible tirant d'eau ( dérive ou quille relevable) pour s'approcher des terres plus facilement (mouillage ou descente à terre en cas de besoin) et éviter de talonner les récifs isolés, les patates de corail ou les bancs de sable. -savoir naviguer "à l'ancienne" (sextant) en cas de panne d'électronique 3- A propos des pirates: Aussi ancienne que la navigation il est fort probable qu'en cas de crise la piraterie va se développer cependant: Pas de carburant: peu de risques de voir des pirates Comme la plupart des prédateurs ils recherchent une prise de risque minimum. Les pistes a exploiter sont : -Naviguer au large et éviter les détroits -Augmenter la furtivité du navire dans les zones côtières: L’électronique aide bien mais il vaut mieux débrancher le sondeur,la VHF, l'AIS, le radar et les GPS . -Un bateau gris se verra moins qu'un bateau orange ou rouge -Éviter tout ce qui brille -Contrairement à un bâtiment de guerre, un bateau de plaisance est très difficile à défendre (en général on a pas de missiles exocet à bord...dommage ): la coque est traversée par n'importe quelle munition, les réservoirs de carburant aussi, et les coques brulent très rapidement (à part les coques métalliques). Les moyens de défense à privilégier sont: L'attaque: Si un bateau vous fonce dessus en mer c'est rarement pour vous payer l'apéro,et si vous rentrer dans la portée de tir.... A défaut d'un missile Exocet ou d'un canon de 20,un bon vieux RPG fait l'affaire La dissuasion : une bonne carabine avec un calibre "africain" (.338 minimum) un tir juste devant ou au dessus d'un bateau suspect en général ça calme . Attention a bien protéger la carabine de l'air marin (housse et graisse)sinon ça pique. repousser un assaut (dernière chance) : un Mossberg Mariner 500 ,en inox (en acier nickelé en fait) et teflon, passé à la graisse marine ça ne craint rien, avec une poignée sur le garde main pour pouvoir réarmer facilement avec des gants, ou une main moite ou engourdie.Pensez également à graisser les culs de cartouche, le laiton s'oxyde très vite en mer. Les cartouches spéciales "zones humides" étant en général orientées vers la chasse au gibier d'eau. Le Remington 870 Mag existe aussi en version marine mais il est beaucoup plus cher me semble t-il.
-En conclusion je pense qu'en cas de crise majeure, la survie est directement liée à la concurrence les sanctuaires disponibles seront plus accessibles par la mer (prés des 3/4 de la Terre) et la concurrence moins rude que sur terre: Combien de bateau peuvent naviguer en hauturier? Combien d'hommes sur terre sont capables de faire marcher ces bateaux? C'est une solution à privilégier à mon avis.
Ouais en somme il faut une frégate, une caravelle ou au pire un sloop de bonne taille pour pouvoir se la jouer pirate de la grande époque de la piraterie, ni plus ni moins. Sauf que la si l’effondrement est mondial il n'y aura pas foule sur les flots et comme l'as fait remarquer un confrère il fera pas bon débarquer dans les ports ou sur les cotes prés des grand axes. De nuit, navire au large, on met les annexes a la mer et on rame en furtif...ouais pourquoi pas. Il va falloir revenir aux bases aussi, fini l’électronique embarquée, ça doit faire bizarre. Ci dessous un sloop.
Ci dessous une fregate:
Perso j'ai le permis hauturier et l'extension fluviale mais je me vois mal bazarder tout mon bordel sur une fregate et partir a l'arrache, je sais pécher au filet un peu mais vous imaginer combien il faut etre pour piloter un tel navire? Et lle jour ou il faut re-caréner en cale sèche? S’arrêter pour "faire de l'eau"? Si vous ne connaissez pas ces termes je vous conseille de faire des recherches, cette solution n'en est pas une.
Par contre tant qu'il y a du carrburant et pour faire du trajet ou de la pèche, un bon gros bateau de pèche ou genre bateau pilote, moi aussi ça me fait rever comme beaucoup. Allez tiens rêvons. Pourquoi pas un Trawler, un yacht. Ci dessous un bateau pilote, c'est une vedette de 1000 cheveaux, 21 noeuds, belle bète passe partout.
Ci dessous un trawler(bateau de peche/plaisance avec le confort d'un yacht en plus petit)
Bien sur tout cela est parfaitement invraissemblable et extravagant en cas de crise (ou pas d'ailleurs) car ces engins consomment énormément de carburant. Mais... Pour ceux qui ne connaissent pas, et cela peut etre interessant en cas de manque de carburant, il existe des bateaux....SOLAIRES! (et/ou hybrides solaire/diesel) Bon faut pas etre préssé d'arriver a bon port hein, vitesse volontairement réduite pour économiser un max. Ci dessous l'Aequus 7.0, prix : 69000 € mise a l eau incluse, entièrement electrique alimenté par le solaire, tres efficace.
Ci dessous l'aquabus, un bateau pour eaux interieures, lac, pour les touristes, full electrique/solaire:
Ci dessous le planet solar, qui navigue depuis 5 ans et va de 5 a 14 noeuds! Pas a vendre c'est un prototype pour l'instant.
Ci dessous le bateau bus copernick, puissance max 9 noeuds autonomie 100km:
Ci dessous l'hybride greenline(c'est la marque elle a plusieurs modèles, celui ci vaut 150000 euros
Et il y en a un paquet d'autres, je vous laisse découvrir sur google.
marpat29
Date d'inscription : 24/08/2015 Age : 62 Localisation : Bretagne
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Mar 3 Nov 2015 - 1:28
salut à tous; Pour moi la pratique de la mer apprend à prévoir les emmerdes. Elle nous rend humble ( elle gagne toujours) mais elle donne beaucoup. Cette façon de prévoir le pire m'a guidé en partie vers une autonomie "survivaliste" Je pratique la voile côtière sans instruments gps etc Cela implique une pratique régulière : météo, lecture carte , faire le point , aborder une côte, un port . Bref cela fait cogiter dur. Sur terre ce principe ma convient pour progresser;
joecarrera
Date d'inscription : 05/10/2016 Age : 57
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Mer 5 Oct 2016 - 16:42
La mer ne s'improvise pas, mais pour ceux qui savent et qui peuvent , franchement un bon voilier et on quitte les zones qui craignent, facilement et rapidement ( en quelques heures / jours ) .
Un bateau hauturier bien préparé c'est presque une BAD mobile: C'est autonome en énergie électrique, autonome en eau, avec plein de gasoil pour très longtemps . Les cales permettent de stocker facilement 3 mois et plus en vivres de longue conservation. Et en mer on pêche pas trop difficilement ...
En cas d'éffondrement, c'est clair que certaines iles ( med ou antilles ) deviendront hostiles, mais la communauté des marins aura vite fait de s'organiser et d'organiser des tours de garde pour les 12 ou 30 bateaux tous au même mouillage dans une baie ou une autre.
kurtz
Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 56 Localisation : provence
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 17 Nov 2016 - 20:38
le bateau c'est même LA bad mobile par excellence. la mer rend humble, mais elle est aussi faite pour qu'on navigue dessus !
hookk Membres d'honneur
Date d'inscription : 02/11/2014 Age : 49 Localisation : Langeac dans la Pampa
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 17 Nov 2016 - 20:59
Et bien moi, je ne supporte pas ça et me sens en sécurité comme sur un cheval... avec en plus l'envie de degueuler. Puis crever de froid dans l'eau, je peux faire pareil dans l'air.
NaonedBzh Membres d'honneur
Date d'inscription : 18/08/2016 Age : 54 Localisation : Montagne de Lozère. QRZ: 14FS48
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 17 Nov 2016 - 21:23
En bon breton, je sais que la mer ne s'improvise pas. Surtout si c'est pour y vivre constamment ou presque.
Mais c'est sur que c'est un excellent refuge. On peu faire des semaines sans croiser personne.....
kurtz
Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 56 Localisation : provence
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 17 Nov 2016 - 21:27
tu dois être sapiens ascendant sapiens, le mal de mer c'est normal. faut laisser le temps que ça passe, c'est tout. le mal de mer c'est terrible, au début tu as peur de mourir, et au bout d'un moment t'as peur de ne pas mourir ! c'est vraiment terrible. ceci dit, faut passer le cap comme on dit, puis on s'y fait, comme à tout d'ailleurs.....
NaonedBzh Membres d'honneur
Date d'inscription : 18/08/2016 Age : 54 Localisation : Montagne de Lozère. QRZ: 14FS48
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 17 Nov 2016 - 21:44
kurtz a écrit:
tu dois être sapiens ascendant sapiens, le mal de mer c'est normal. faut laisser le temps que ça passe, c'est tout. le mal de mer c'est terrible, au début tu as peur de mourir, et au bout d'un moment t'as peur de ne pas mourir ! c'est vraiment terrible. ceci dit, faut passer le cap comme on dit, puis on s'y fait, comme à tout d'ailleurs.....
J'adore mais c'est tellement vrai, y a un moment tu préférerai!!!
joecarrera
Date d'inscription : 05/10/2016 Age : 57
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Sam 19 Nov 2016 - 9:31
Le mal de mer passe toujours en 48 à 72heures max. A ma connaissance personne n'en meurt, ça se saurait
kurtz
Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 56 Localisation : provence
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Dim 20 Nov 2016 - 19:52
ouaip ! sauf en s'étouffant dans son vomi, on en meurt pas
kurtz
Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 56 Localisation : provence
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Mer 4 Jan 2017 - 18:47
le voilier base autonome durable et mobile: que trouve-t-on de compatible-bad dans la majorité des voiliers hauturiers qui voyagent ?
- des systèmes de communications élaborés allant du satellitaire à la blu en mode cw(graphie: tititatita) - une autonomie énergétique : solaire, éolien, hydrogenerateur, pile à combustible) sur des parcs de batteries entretenus; - une autonomie en eau douce: dessalinisateur, récoltes d'eau abondantes dans les grains. - un moyen de déplacement éolien gratuit avec accès aux coins inaccessibles aux piétons ou aviateurs. - un environnement propice à trouver des aliments: pêche, traîne, casiers, avitaillements à terre. .......c'est déjà pas mal, non ?
Eric T Membres d'honneur
Date d'inscription : 10/07/2016 Age : 60 Localisation : En Théorie, parce qu'en Théorie, tout va bien
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 5 Jan 2017 - 0:08
kurtz a écrit:
le voilier base autonome durable et mobile: que trouve-t-on de compatible-bad dans la majorité des voiliers hauturiers qui voyagent ?
- des systèmes de communications élaborés allant du satellitaire à la blu en mode cw(graphie: tititatita) - une autonomie énergétique : solaire, éolien, hydrogenerateur, pile à combustible) sur des parcs de batteries entretenus; - une autonomie en eau douce: dessalinisateur, récoltes d'eau abondantes dans les grains. - un moyen de déplacement éolien gratuit avec accès aux coins inaccessibles aux piétons ou aviateurs. - un environnement propice à trouver des aliments: pêche, traîne, casiers, avitaillements à terre. .......c'est déjà pas mal, non ?
C'est justement ce qui fait qu'un voilier ne sera jamais une BAD, l'obligation de se ravitailler à terre.
kurtz
Date d'inscription : 16/11/2016 Age : 56 Localisation : provence
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 5 Jan 2017 - 10:24
oui, un voilier reste un moyen mobile avant tout. mais que faire par exemple si l' hémisphère nord devient inhospitalière pour une raison ou une autre ? se retrouver en autarcie dans sa bad avec impossibilité de cultiver et de se déplacer sans risques... vaudrait-il donc mieux se barricader avec quelques réserves en vivres, sur une terre brûlée ou contaminée , ou alors se déplacer avec sa base mobile vers des régions plus hospitalières ? et lorsque les provisions sont épuisées dans la bad ,les ravitaillements aussi doivent être faits, mais avec un moindre rayon d'action que le voilier. avec un voilier, l' avitaillement à terre est un confort pas nécessairement fréquent. sur un voilier de 11m, on peut facilement embarquer plus d'1 an de vivres pour 2 personnes. je considère le voilier comme une cabane dans les bois, mais avec l'option mobilité en plus.
Invité Invité
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 5 Jan 2017 - 21:27
kurtz a écrit:
...avec un voilier, l' avitaillement à terre est un confort pas nécessairement fréquent. sur un voilier de 11m, on peut facilement embarquer plus d'1 an de vivres pour 2 personnes.
+1 ... et bien plus pour ce qui est des protéines et de l'eau (et du pastis)!
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pour n°6 Bonjour chez vous, et salutations nautiques, ça pas été trop dur de revenir après deux ans ? Pour ma part 6 mois maximum et déjà dur dur de revenir à terre. Homme libre toujours chérira la mer
réponse tardive à melampou. mia culpa Si extrêmement difficile, on n'en revient jamais totalement, le retour au monde egoïste terrestre est parfaitement ennuyeux et on ne cherche qu'a repartir.
Histrion Membres d'honneur
Date d'inscription : 03/02/2015 Age : 60 Localisation : Sud Ouest
Sujet: Re: Survivalisme marin HAUTURIER Jeu 5 Jan 2017 - 22:56
Hum
ta cabane dans les bois elle n e risque pas de couler ... Un voilier cela reste technique et fragile ...