NB : Ce sujet n'est pas un doublon du topic
Surpopulation humaine qui aborde la surpopulation sous l'angle de la menace ou du moins de "la gestion de catastrophe".
Ici il s'agit de mieux la comprendre et de la mesurer ainsi que ses conséquences.Le fait est que si on veut que les trente prochaines années ressemblent au trente dernières, alors il ne faut rien changer. Mais est-il encore possible que les trente prochaines années ressemblent aux trente dernières ? J’en doute. Là pour le coup la démographie prend toute son importance !
1) Commençons par commenter la courbe de population ...D'abord on voit bien qu'elle n'est pas droite. Elle représente en fait une exponentielle. Elle décrit un phénomène géométrique (type "au carré") et non pas arithmétique (linéaire, type addition ou multiplication). Cela est tout à fait normal car la vie et son expansion sont des phénomènes chaotiques et non pas réguliers ou linéaires.
Description d'un phénomène chaotique (exemple de la goutte d'eau).Le propre d'un phénomène chaotique est de présenter d'abord une phase de forte stabilité suivie d'une courte période d’emballement à laquelle s'enchaine une évolution fulgurante et imprévisible dans son déroulement.
Exemple : la position d'un goute d'eau posée sur le dos de la main [Merci M. Crichton ...]. Tant que l'on incline peu la main, la goutte ne réagit pas puis se déforme un peu mais sans bouger. Si on incline un peu plus, la goutte commence à glisser, par à coups, mais plus ou moins régulièrement et grosso-modo de manière assez prévisible dans le sens de la pente. Puis si l'on incline encore d'un petit rien de plus, d'un seul coup la goute part et suit un trajet quasiment imprévisible (vers le bas, certes mais suivant un chemin impossible à déterminer à l'avance).
Ceci étant précisé, revenons à notre courbe de population.
Elle commence par une longue "stagnation" ou progression lente (évolution infime, droite "à l'horizontale" en pente douce). Puis on observe la période d’emballement (courbe en arc de cercle) rapidement suivie d'une montée en flèche ( droite "à la verticale" ou presque). Jusque là nous sommes typiquement dans l'évolution d'un phénomène de structure chaotique.
Mais ...
2) Complétons la courbe de population."Une exponentielle tend vers l'infini". Oui, dans un milieu lui-même infini. Or nous ne sommes pas dans un tel environnement mais dans une boite de Petri nommée Bouboule ou plus pompeusement "La Terre". La courbe de notre population est donc à comparer à celle d'une colonie de bactéries en milieu restreint. Et là, ce n'est plus la même !
Lorsque le pic de ressource est atteint, qu'observe-t-on ? Une brusque inversion (courbe en demi cercle vers le bas) plus ou moins brève, parfois quasi-immédiate à laquelle succède un effondrement radical qui se stabilise, là aussi relativement vite, à un seuil similaire à celui du tout début de la courbe* mais, faute de ressources (si c'est le cas !), qui continue à décroitre lentement et régulièrement. En revanche si des ressources sont de nouveaux disponible, le cycle recommence proportionnellement à ces ressources et à la population du nouveau départ.
* Quelques centaines de milliers ou millions dans le cas de l'humanité ? Population probablement comparable aux prémices de la sédentarisation.
Et ce, sans compter sans les éléments extérieurs !D'abord Bouboule a aussi sont mot à dire. Il est d’ailleurs curieux de remarquer qu'autant on ne l'écoute jamais, autant on l'entend fort bien quand elle parle. Le paradoxe humain de l'orgueil (sentiment erroné de toute puissance en toute impunité) ...
Ensuite bouboule n'est pas seule. Elle fait parti d'un vaste ensemble stellaire lent et régulier au regard de l'homme mais qui n'est est pas moins actif.
Enfin, les puces de la Terre ont une façon bien à elles de gérer leurs propres existences à tous les points de vues (politique, économique, activité, environnement ...). Or nos conneries hédonistes et hypocrites ont fait plus de ravage à l’humanité et à son avenir que tout le reste. (Du moins, jusque là ...).
La seule pénurie dont souffre mortellement et chroniquement l'humanité est de sagesse.Donc, pour en revenir à l'exemple de la goutte d'eau, non seulement nous bougeons (inconsidérément) notre main mais en plus nous le faisons un bateau avec un mer d'huile sur le feu. (Pas bon ... Le terme technique militaire pour décrire ce genre de situation est : "Ça pue !".)
3) Concrètement, au final ?1945. L'Europe se relève exangue d'une longue guerre et la France (entre autre !) crie "On a faim !". Or la guerre n'y est pas pour grand chose ; elle n'a fait qu'augmenter temporairement la pénurie de nourriture. D’ailleurs la réponse apporté à la famine est la mécanisation et les engrais et c'ette réponse est irréversible. Pour la toute première fois de son histoire, le chasseur-cueilleur devenu éléveur-agriculteur se fait industriel, c'est à dire qu'il passe à l'artificiel.
Soit dit en passant, nous nourrissons actuellement 7 milliards de Sapiens, nous pouvons probablement faire mieux mais cela uniquement grâce aux indispensable machines et engrais. Lesquels engrais ont brûlé les sols. Les agronomes estimes qu'au mieux, il faudrait 10 ans pour qu'un sol actuellement ravagé par l’agriculture intensive redevienne raisonnablement fertile (soit légèrement moins que ce qu'il serait à l'état naturel).
Et, encore une fois, je ne tient même pas compte des facteurs extérieurs (climat, soleil, sismologie, eau, énergie, géopolitique, etc.) !
Donc "Combien sur Terre ?".C'est selon ... Il faudrait d'abord pour cela définir le mot "vivre" et bien le distinguer de ce que nous appelons survivre. Nous ne vivons d'ores et déjà plus à 7 milliards sur la planète mais à 5,5 milliards seulement (et au mieux) qui "vivent". 1,5 milliards d'humains, eux, ne font que survivre.
Donc à combien pouvons vivre sur Terre ?
Idéalement : 500 millions (seuil d'emballement de la population)
Au mieux : 1-1,5 milliards (seuil avant la nécessité d'artifice)
Au plus : 5-5,5 milliards (seuil observé de vie relativement descente avec artifice)
Au maximum : 10-12-15 milliards ? L'avenir nous le dira cruellement.
500 millions, arrêter de déconner ... Ça rappelle quelque chose ...4) A propos des Georgia Guidestones ...Ok, coupons court à la polémique : oui elles ont été érigées par les francs-maçons satanistes à la solde des aliens reptiliens éleveur de bétail humain. Voilâaaa ... Ça, c'est dit ; revenons aux choses sérieuses.
Juste une question ... Imaginez que vous êtes, disons, en 1960 et découvrez par quelque moyen que ce soit (la lucidité étant encore le plus simple) que le monde va droit à sa perte ou à son déclin et supposons qu'horrifié, vous décidiez de sauver l'humanité ou du moins ce qui peut l'être. Comment vous y prendriez vous pour parvenir à sauvez l'humanité ?
Alerter le gens ne ferait que créer un vent de panique partiel et de toute façon vous finiriez rapidement lapidé comme toute Cassandre qui se respecte. (L’orgueil ... N'oubliez pas l'orgueil ... Si vous croisiez un ovni ou un alien, vous iriez vous en vantez ? Pourquoi ?).
La seule solution -aussi immonde que le problème lui même- ne serait-elle pas de gérer intelligemment les choses en sous-main et ce sans faiblesse ni état d'âme mais avec droiture, tel un guerrier défendant son village ? Ce qui impliquerait notamment de ne pas avoir le peuple dans ses pattes donc de lui donner ce qu'il réclame pour avoir la paix, comme on met un gosse devant la télé. Certes il y aurait nécessairement des choses dégueulasses à faire mais ce serait le prix à payer. Personne n'aime la merde et encore moins y être confronté mais tout le monde veut en être débarrassé. Encore le paradoxe humain. Prenez l'exemple de la viande ... Les abattoirs, la boucherie ... "Ha non ! Je ne veux pas voir ça !" ou bien encore "C'est un scandale, il faut arrêter ça." N'empêche qu'elle est bien bonne l'entrecôte dans ton assiette, non ? Et tu crois qu'il est mort comment ce bœuf, de vieillesse ? A un moment donné, il faut bien arrêter de se la raconter, savoir ce que l'on veut, quel prix on est prêt à payer pour cela et enfin (et surtout) : le faire. Il faut choisir le moindre mal entre la peste et le choléra, lequel des trois petits cochons ont veut être sinon la facture risque d'être infiniment plus atroce que le remède que nous aurions renoncé à apporter. Encore une fois, c'est un choix qui comme tout choix se respecte mais doit aussi être assumé.
Que préconisent les GGS ?1. Maintenez l'humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel.
équilibre avec la nature.
2. Guidez la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et
la diversité.
3. Unissez l'humanité avec une nouvelle langue mondiale.
4. Traitez de la passion, de la foi, de la tradition et de toutes les autres choses avec modération.
5. Protégez les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables.
6. Laissez toutes les nations gérer leurs problèmes internes, et réglez les problèmes extra-nationaux devant un tribunal mondial.
7. Évitez les lois et les fonctionnaires inutiles.
8. Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux.
9. Faites primer la vérité, la beauté, l'amour en recherchant l'harmonie avec l'infini.
10. Ne soyez pas un cancer sur la terre. Laissez de la place à la nature.
Je ne me penche pas sur une "main" qui dirigerai le monde dans l'ombre ni sur le fait de suivre les GGS. Je dit juste que les GGS sont à méditer AVANT de conclure ! (Et de rejeter ou d'accepter, ne serait-ce que partiellement ; surtout vers la fin.)
- Considérations personnelles.:
- 1 : 500 millions à un milliard, selon notre sagesse et notre technologie ; au delà il y à risque de dérappage de la démographie.
- 2 : Oui, à condition de le rattacher au point 9, le mot clef étant concrètement "Harmonie" soit en terme de pensée humaine "Sagesse". NB : les mots "eugénisme" et "diversité" ne vont pas dans la même phrase.
- 4 : Idem, avec sagesse, bon-sens,lucidité, etc. L'humanité manque avant tout de sagesse : la philosophie (pas celle de salon) est notre richesse la plus précieuse car elle ouvre et structure notre conscience lui permettant ainsi d'exprimer son plein potentiel. Science sans conscience ... Cela ne sert à rien de foncer si on ne part pas dans la bonne direction ...
Et je rajouterai un point fondamental : supprimer jusqu'à la notion même d'argent. La capacité sociale maximum d'un être humain est de 300 personnes. Au delà, un groupe se scinde naturellement (Et s'il ne peut pas le faire physiquement, alors cette dissension se manifeste par des heurts, des conflits et une violence plus ou moins prononcée.). En restant à 200-250, une communauté organisée peut rester soudée. Les liens humains basés sur l'humain et non autre chose -en particulier Mamon- c'est à dire sur la sagesse (honnêteté, bon-sens, respect, etc.) rendent inutile et même néfaste tout système monétaire sans pour autant interdire le troc, y compris entre communautés qui devraient par ailleurs s'allier ou à défaut appliquer un respectueux "chacun chez soi" avec idéalement une disposition géographique concertée.
Utopique me direz vous ? Non, pas du tout, au contraire. C'est juste actuellement impossible car l'humanité n'a pas encore atteint sont âge de raison. Mais j'ai la faiblesse de penser qu'elle en est à l'aube. La crise actuelle, "si" elle empirait, bien qu'extrêmement cher payée, pourraient d'ailleurs être plus ou moins salutaire en terme de prise de conscience et de maturité (faculté à assumer). Peut-être allons nous pouvoir (dans un avenir proche ?) pouvoir enfin parler de "civilisation" au sens entier du terme. Mais là, je digresse.
Est-ce que je préconise donc une réduction de la population mondiale ? MDR ! Vous pensez vraiment que j'aurai ce pouvoir là ? Hé, ho ! Ouvrez les yeux ! Ce pouvoir là, c'est nous tous qui l'avons et l'utilisons déjà. A nous tous de prendre nos responsabilités. Et quoi qu'on en dise, de toutes façons, ce qui n'est réellement pas possible ne sera pas.
Vers quoi nous dirigeons nous ?Google est ton ami, ton cerveau est ton arme.
(Vous n'avez pas l'impression que l'humanité passe son temps à piétiner le paradis qu'elle recherche pourtant désespérément ?)
"Le mots "regrets" et "remords" ont été inventés pour pouvoir dire "Si j'avais su !" à la place de "Et pourtant je le savais ...". Moi.