Houuuu ...
Là Cucaracha, je ne sais pas si tu t'en rend compte mais tu viens de jeter un pavé dans la marre !
Tu abordes spécifiquement une question encore une fois fondamentale : l'échelle.
Chaque chose ou plus exactement domaine a une échelle, ainsi que chaque être humain.
Cette échelle va en affecter tous les fondamentaux concret ET abstraits.
Concernant l'être humain, c'est un peu comme la célèbre question philosophique "Est-ce l'organe qui crée la fonction ou la fonction qui créé l'organe ?".
Je répondrait que c'est exactement comme une pratique sportive : elle va nécessiter force, endurance, équilibre, etc mais va également les développer jusqu'à un certain point.
Chaque être humain a une échelle qui lui est propre mais que de part ses actes et donc sa volonté mise en pratique il va pouvoir faire évoluer dans une certaine fourchette ; aussi bien dans un sens (développement) que dans l'autre (atrophie).
Le tout est de pouvoir adapter cette échelle à un contexte ou une situation :
- "Dans la vie, il faut s'qu'yl faut !", c'est à dire ne pas faire les choses à moitié.
- "Le mieux est l'ennemi du bien"? En fait, tout excès est nocif (et là aussi autant dans un sens que de l'autre).
L'échelle de la nature
(pour s'en tenir là ... ) est effectivement immense comparée à ce que nos sens et notre raison peuvent appréhender. Cela est vrai tant concrètement (Ex: la puissance de l'eau) que de manière abstraite (Ex : la progression exponentielle.)
Pour un être humain, cela concerne son esprit ; ce qu'il va voir, concevoir et faire.(Et bien entendu "Comment".)
Cette échelle définit :- sa conception du temps : court, moyen, long terme ; de manière exclusive, compartimenté ou au contraire simultanément ?
- sa conception de l'espace : utilisation restreinte, "recroquevillée" ou vaste ?
- sa minutie et la profondeur des ses considérations ou réflexions : superficielle, par le petit bout de la lorgnette, minimaliste, avec du recul, en faisant bien le tour de la question, avec rigueur ?
- la dimension de ses projets et de ses ambitions (notamment inscrits dans le temps !) : minimalistes, dans l'optique de de prendre, bénéficier ou au contraire dans une optique de création, de développement ? C'est à dire avant-tout pour soi (échelle restreinte à l'individu) ou plus globale (échelle du groupe, de la vie ...) ?
- l'affirmation de soi : introversion ou extraversion, preneur d'initiatives ou suiveur ?
- sa perception de la réalité du sujet qu'il est en train de considérer : lucidité ou naïveté, pleine conscience "pratique" des contraintes mais également débouchées ou possibilités ; imagination créative et pertinence du sens des proportions..
- Son activité vs passivité : reste-t-il au stade de l'idée, de la déclaration d'intention ou passe-t-il facilement à l'acte ?
Et bien entendu, cette échelle et surtout la façon de l'assumer, ( Connaitre, accepter, "utiliser") va directement affecter les vertus de l'individu et par extension, son tempérament (en fonction de sa personnalité).
NB : sans entrer dans les détails,
certains facteurs extérieurs peuvent interférer avec notre dimension individuelle, bridant ou exacerbant "artificiellement" certains de ses aspects. (EX: un traumatisme, un préjugé culturel tellement évident et admis qu'on n'y pense plus, trouble nerveux, etc...)
Ce qui provoque alors une chaine de refoulements, frustration et complexes. Mais ça, c'est une histoire ...Pour maîtriser le tout, rien de plus simple : Sun Tzu !
"Connais-toi toi-même et connais ton adversaire".
"Ne te surestimes pas et ne sous-estimes pas ton adversaire."
Et en résumé, c'est la pertinence de l'information et de sa bonne compréhension qui est déterminante.
Et bien sûr, rien ne remplace l'expérience et surtout pas les préjugés et autres "on dit".
Oui :
- Cucaracha a écrit:
La nature, c'est grand.
(Et surtout "La Vie")
Tant en terme de contraintes que de possibilités.NB : IL N'Y A AUCUN JUGEMENT LA DEDANS !
Ce n'est pas la dimension de notre échelle personnelle qui compte mais le faite de la connaitre et d'y être adapté.Celui qui voit les choses à grand échelle en mégotant sera autant pénalisé que celui qui emploie les grands moyens pour des objectifs modeste (cf Lao Tseu
"la montagneuuu")
- Cucaracha a écrit:
- Je suis souvent consterné de voir sur YT
Ce qui me consterne souvent sur YouTube, c'est non seulement l'ignorance ou l'incompétence des "certains" mais en plus l'inconscience (notamment de cette ignorance), le manque de jugeote et l'insouciance qui l'accompagne !
Quand paraitre supplante totalement être ...
(Hé les mecs ; "Sapiens sapiens", ça vous parle ?)Justement un excellent exemple d'échelle : les coupes à la volée d'un tronc ou d'une branche non étayée ...
(Sans parler du choix du couteau ! Bref ...)En soi, c'est une erreur absurde car l'énergie de la frappe est alors absorbée par le tronc qui bouge et/ou se cintre. Mais c'est précisément la lecture de l'approche du mec qui est révélatrice de son échelle personnelle.
Certains n'en ont absolument pas conscience et sur le coup ne sont pas plus futés que leur couteau ! Pour eux : "Normal ... Tout va bien !". Il ne se rendent pas compte (et parfois s'en étonnent !) que le résultat est médiocre et fatigant. Bilan : pas de connaissance, pas de prise de conscience "technique" ni même concrète, pas d'ambition (il se concentre basiquement et exclusivement sur l'acte sans recul sur e résultat. "Pour couper il faut taper ; je tape ...") ; que leur résulta n'a rien à voir avec celui que d'autres, très modestement, obtiennent sans difficulté !
Certains en revanche le font car juste pour ce qu'il veulent montrer, ce n'est pas la peine de s’embêter. Mais : il le font en connaissance de cause, savent s’adapter et relativiser le résultat compte tenu de ce handicap. Le niveau de prise de conscience, de maitrise et leur focalisation sur l'objectif sont bien plus grands.
De plus, lorsque l'on compare la qualité technique des gestes de ces deux personnes, de leur régularité, de leur précision, ô surprise, on fait le même constat d’efficacité ou de maîtrise !
Généralement, les "benêts" font plus ou moins de l'approximatif tandis que les "lucides", mêm lorsqu'il ne sont pas plus roués que ça à l'exercice, ont des gestes plus adaptés, et relativement réguliers et précis ; au minimum "convenables".