La récolte de pommes ayant été bonne cette année, je me risque à nouveau à faire du cidre cette année,
Je vous fais partager mon processus
Le matériel
une grande bassine , un seau gradué ,
»un broyeur,
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un pressoir et ses étamines
une cuve de fermentation et son barboteur, (perso j’ai 2 à 30 litres en verre ou en plastique, pour le cidre la bière,la limonade ou tout autre préparation, que je voudrais expérimenter)
un densimètre ou pese alcool
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de la levure,
de quoi siphonner , (en évitant bouillonnement et ruissellement des jus)
Attention tout ce matériel doit être parfaitement propre et désinfecté.Les pommes ont été récoltées et laissées tranquillement finir de mûrir (elles sont parfaites quand une bonne odeur se dégage)
En premier lieu , laver les pommes , éliminer les restes de feuilles ,d’herbes et autres polluants, Jeter les fruits pourris,
Je les coupes souvent en 4 pour en faciliter le broyage et éliminer encore les fruits abîmés
Les pommes sont broyés grossièrement et mise en attente environ 8 heures dans un fut ou une cuve à l’abri de l’air, Cette attente permet d’obtenir plus de jus et un jus plus coloré,
Ensuite, on presse ! Prévoir des cales supplémentaires en plus de celles fournies avec le pressoir, bien le fixer au sol ( le mien est visée dans une dépendance qui me sert pour toutes les transformations alimentaires) et c’est parti pour la séance de musculation (trop cher le pressoir à cliquet)
Puis on pèse le jus avec le densimètre , et on l’adapte pour avoir le degré d’alcool final souhaité (dilution ou ajout de sucre) et direction la cuve de fermentation avec la levure.
On peut se passer de levure car elle sont naturellement présentes, mais je n’est jamais testé sans.
Il faut toujours éviter au maximum la présence d’air dans la cuve, donc compléter le niveau avec de l’eau plus ou moins sucré pour rétablir la densité ou du jus de pommes du commerce.
N’oubliez pas de mettre de l’eau dans le barboteur pour assurer l'étanchéité aux agressions extérieures et éviter le contact de l’air.
La première phase est la phase de défécation, Pendant 5 a 7 jours le fut reste dans mon arrière cuisine, Il se forme un dépôt en bas , la lie et un chapeau au dessus, brun et visqueux,
Quand l’activité se calme, c ‘est le moment du soutirage,
On récupère le jus clair entre ces deux couches, on contrôle au densimètre et on remet à fermenter à la cave, Plus la température et basse, plus la fermentation est lente et meilleur est le cidre,
Ensuite c est parti pour plusieurs semaines de surveillance
Éventuellement on refait un soutirage pour clarifier encore le jus et surtout ralentir la fermentation si elle s’emballe et on pèse régulièrement le liquide au densimètre,
En fonction de la densité résiduelle, on aura :
• Au-dessus de 1018, le cidre sera doux
• Entre 1011 et 1018, le cidre sera demi-sec
• Au-dessous de 1011, le cidre sera sec
A ces valeurs, le cidre s’étant calmé ont peu enfin mettre en bouteille, avec toujours un soucis constant d’hygiène,
Si vous avez laisser trop longtemps fermenter et qu’il n’y a plus de sucre, votre cidre ne pétillera pas,, on peut alors ajouter un peu de sucre pour rétablir les densités ci dessus mais vous augmenterez le taux d’alcool final.
Les levures résiduelles vont continuer à fermenter et produire le gaz carbonique qui donnera le pétillant du cidre, parfois même trop pétillant ( casse des bouteille ou douche à l’ouverture)
J’utilise comme bouteille des type champenoise sur lesquels j’adapte des bouchons porcelaine, j’en change le joint a chaque utilisation, mais il existe des bouchons en plastique et des muselets adaptés. Pas de machine à boucher et vu la quantité de bouteille que je fait pas envie d’investir,
On rempli les bouteilles en laissant le tuyau au fond et évitant de faire ruisseler ou bouillonner le liquide ( toujours pour éviter les contact avec l’air qui oxyde le produit
On attend encore quelques semaines et on déguste[/justify]