Pour déplacer une personne inconsciente, lourde ou blessée ...
NB 1 : pour tout ce qui est ci dessous, je ne parle pas "dans les règles de l'art" car entre la théorie et la pratique il y a une différence mais "idéalement" et en me basant concrètement sur trois ans de pratique ambulancière.
NB 2 : il ne s'agit pas ici de secourisme mais juste de méthodes ; à vous de savoir ce qu'il faut faire ou pas selon la situation. Mais pensez toujours au rachis (colonne vertébrale) de la personne transportée ainsi qu'à ses blessures.
Commencer par prendre soin de soi :TOUJOURS LE DOS BIEN PLAT (droit) - pour VOUS comme pour LE BLESSÉOn peu se pencher, y compris sur le côté mais le dos doit toujours rester droit et la sangle abdominale toujours plus ou moins contractée pendant les phases de travail ou lorsqu'on tient la position (même à vide), c'est à dire tant que l'on n'est pas au repos, décontracté.
NB : n'oubliez pas non plus que l'autre, lui, est DÉJA mal en point ; vous en revanche, pour l'instant vous n'avez (encore) rien. Alors en cas de pépins, certes "un peu plus, un peu moins" c'est regrettable mais l'idée c'est qu'il n'y ait pas deux personnes sur le carreau et personne pour les relever ...Tous les tireurs vous le diront, la position d'
équilibre idéale (debout) consiste à avoir les talons (pieds légèrement tournés vers l'extérieur), les hanches et les épaules alignées dans le même plan vertical.
Enfin, les muscles du dos ne servent pas à porter mais juste à se soutenir.
En cumulant les trois points précédents, pour lever, on plie les genoux, pied/hanche/épaule dans le même plan, on saisit puis
on pousse sur les jambes.
Sinon, vous risquez de vous claquer le dos !
(Et je peut vous dire que ce n'est pas cool.)Le centre de gravité de votre charge (ici de la personne transportée) doit toujours non seulement se trouver le plus près possible de votre centre de gravité (4cm sous le nombril) mais surtout, les deux doivent être les plus alignés possible sur l'axe vertical, l'un au dessus de l'autre.
Pour une charge moyenne, elle sera simplement devant vous le plus près possible de votre corps. Pour une charge plus lourde, en faisant bien gaffe à garder le dos droit (car dans ces cas là, on a naturellement tendance à le courber) basculer vous
modérément en arrière pour amener le plus possible la charge à la verticale de votre centre de gravité. Attention toutefois car vous n'avez que peu de marge de manœuvre ; cette position est scabreuse et potentiellement dangereuse pour votre dos, surtout en cas de déséquilibre.
Mais si on abuse pas, ça aide considérablement.
Enfin, soyez malins : utilisez votre propre poids pour faire contre-poids afin d'équilibrer les charges on seconder (voir remplacer !) un effort musculaire.
Pour une personne dans un lit, une bonne technique consiste à se pencher sur la personne, toujours le dos droit, de la saisir correctement et au lieu de chercher à se relever ou a redresser le dos, bloquez les muscles de vos bras mais sans chercher à soulever puis prenez votre bassin comme pivot et basculez fermement votre dos "à la renverse"*. A l'équilibre, poussez tranquillement sur vos jambes et le tour est joué !
*
(là encore de manière mesurée ; n'allez pas vous retrouver allongé sur le dos dans la pièce d'à côté avec Mamie en guise de couverture !)L'idée est de travailler le plus possible "à hauteur d'homme" (= du nombril).
Exemple : ramasser Mamie qui à fait une chute et la porter dans son lit se fait en trois étapes :
- Relever Mamie (fauteuil ou une tierce personne pour la soutenir le temps que vous changiez de position)
- Porter Mamie dans vos bras jusqu'au lit et l'y déposer ou l'y asseoir si le lit est bas.
- seulement alors, allonger correctement Mamie.
Avant la manutention :1) dégager complètement et largement
tout le passage.
2) préparer et stabiliser la zone de réception.
Positionner la personne à porter :Pensez d'abord à "démeler" les membres de la personnes avant de la soulever ; n'allez pas lui tordre un genou ou lui faire mal à un bras parce qu'ils étaient croisés.
De même ne perdez pas de vue que vous risquez toujours de lâcher prise ou que la personne glisse. Avouer que ce serait dommage qu'elle se casse alors une jambe sous son propre poids simplement parce qu'elle les avait croisées.
Enfin, des pieds croisés agissent comme un frein ! C'est un excellent moyen pour se casser la gueule quand on relève quelqu'un ou qu'on la pousse dans un fauteuil roulant.
Les bras de la personne ...En général, les bras de la personne ne doivent pas être entre les votre car si la personne glisse ou que vous perdez un peu l'équilibre, machinalement vous allez vivement resserrez vos bras ; si les siens sont en dessous ... Crack !
Cependant certains ambulancier préfèrent ceinturer également les bras de la personne avec les leurs pour s'assurer qu'elle n'aille pas machinalement ou par peur s'agripper au décor ou n'emmène de souvenir avec elle, genre ... son fauteuil !
(Ou le drap du lit ... C'est du vécu.)Se faire ceinturer les épaulesPar défaut, pour une personne consciente, on lui demandera de passer un bras par dessus notre épaule et l'autre sous notre autre épaule et de bien se tenir les main afin de faire comme une sorte de ceinture de sécurité dans notre dos.
Astuce : si la personne transportée est consciente et a les mains libres, occupez les lui en lui demandant de "bien" tenir quelque chose, de préférence un objet auquel elle tient (typiquement, sac à main, portefeuille, étui à lunettes mais JAMAIS des clefs !). Si elle à peur, la plupart du temps elle se crispera sur l'objet au lieu de se cramponner à n'importe quoi à sa porté, à commencer par vous !
Techniques de portage :ON N’AGRIPPE JAMAIS LA PERSONNE, ON LA PORTE "COMME DANS UNE CUILLERE".
Technique du drap.En ambulance, le plus souvent ce n'est pas la personne que l'on saisit mais le drap qui est en dessous. C'est plus sûr (bonnes prises) et plus confortable pour tout le monde.
En utilisation "domestique", cette pratique est particulièrement utile dans deux cas de figure :
- Déplacement délicat (personne trop lourde, trop blessée ou qui souffre).
- "Malade" longue durée ou grabataire.
Dans les règles de l'art, on procède en trois temps : on soulève, on déplace et on laisse retomber comme une merde !
Non parce qu'avec une personne de 40 Kg, ok, ça le fait mais avec 80Kg ou plus ça fini neuf fois dix par un atterrissage catastrophe et quelques lumbagos ...
Donc la méthode efficace commence par bien tendre le drap qui devient alors raide comme une planche. Cela facilite la manœuvre, la rendant plus sûre, plus contrôlable (on peut même basculer un peu la personne pour éviter un éventuel obstacle) et plus confortable pour tout le monde. Ensuite on soulève et lorsque la situation est stable, on déplace en laissant sur la fin le mouvement glisser tout en douceur vers le "brancard".
Comment se placer pour cette technique ?
3 cas de figures pour mieux comprendre ...
- Lit étroit à "brancard" : deux personnes debout côté brancard, deux autre côté lit ; pas de soucis.
- Lit large à "brancard" : deux personnes debout côté brancard, deux à genoux dans le lit, le plus près possible de la personne mais sans être collé. Là, ce sont les deux porteurs côté brancard qui dirigent la manœuvre. C'est à eux de tirer sur le drap pour le tendre puisque les deux autres n'ont pas de marge de manœuvre. Ensuite on lève et lorsque c'est stable, là encore c'est à ceux côté brancard de donner l'impulsion du mouvement et de le contrôler ; les deux porteurs à genoux ne s'occupent que de garder le drap en tension et de suivre le mouvement.
- Personne à terre : On tend d'abord le drap une première fois. Ensuite, on positionne le brancard et soit on s'agenouille (accroupi, on voûte le dos et on a moins d'équilibre mais dans certaines situations, on n'a pas trop le choix), on tend le drap (comme on peu !), on le tire vers le haut tant qu'on peu mais sans forcer et en un seul mouvement on fait bascule sur les genoux en faisant contre-poids avec le corps, en arrière pour ceux côté brancard, en avant pour les deux autres.) . La trajectoire du drap ressemble alors à un petit saut de grenouille ou mieux, si possible, à un "^".
Passer un drap sous une personne : on ratatine le drap en accordéon sur toute sa longueur en laissant environ 40 cm de déplié. On bascule doucement et prudemment la personne sur un côté et on place la partie ratatinée du drap contre son corps. Ensuite on bascule toujours avec précautions la personne de l'autre côté jusqu'à pouvoir attraper le drap qu'il n'y a plus qu'à tirer. Bien sûr, on replace ensuite la personne allongée sur le dos ou au besoin sur le côté.Relever seul une personne du fauteuil. Commencez par faire en sorte que la personne soit bien assise, pieds joints et genoux joints.
Mettez vous debout juste devant elle.
Avec vos pieds en canard (personne légère) on un seul pied en biais (personne lourde, votre autre pied allant alors chercher un appuis), faites barrage aux siens pour qu'ils ne puissent pas glisser en avant.
Calez ses genoux en les prenant en sandwich entre les votres mais qui doivent également restez sur le devant (pour empêcher les genoux de la personne de se replier lorsqu'elle se relèvera).
Penchez vous sur elle en vous accroupissant et placez votre main forte derrière sa hanche (pour porter), votre autre main derrière son épaule (pour guider) et demandez lui de vous ceinturer les épaules.
Oubliez que vous n'avez pas l'air fin dans cette position et hop ! Redressez vous en basculant le bassin en avant et le buste en arrière.
Là normalement vous êtes debout avec votre "fiancé(e)" dans les bras.
Relever seul une personne au sol OU la redresser dans son siège.Assez fastoche quand on sait faire et du coup très drôle quand on voit faire ceux qui ne savent pas ! Commencer par asseoir la personne, jambes allongées, bras croisés.
Placer vous accroupi dans son dos, le votre bien droit.
Passez vos bras sous ses épaules et avec chaque main, saisissez l'avant-bras (pas le poignet !) opposé de la personne. Cela va faire une clef et juste en la tenant ferment, sans lui faire mal, vous n'aurez pas beaucoup d'effort à faire pour la tenir.
Vous n'avez plus qu'a pousser sur les jambes en faisant gaffe à votre équilibre et à votre dos.
Normalement, à ce stade c'est une tierce personne qui vient placer un siège sous la personne relevée et non pas vous qui l'y asseyez. Normalement ...
Attention : le poids de la personne va en grande partie porter sur ses deux avant bars, pour la soulager (os fragiles, douleurs) soulever modérément ses épaules avec vos biceps ou à défaut avec vos coudes
(parce que vu la position, ce n'est pas évident).
Une autre bonne méthode pour relever quelqu'un à terre, surtout si elle est blessée aux jambes, consiste à la coucher en chien de fusil, à bien plaquer une chaise contre elle comme si elle était assise, puis a relever le tout.
(Et vous allez trouver ça con mais ... Vérifiez la solidité de la chaise avant !)Aider seul quelqu'un à marcher, faire le déambulateur.Technique perso, inspirée de la précédente.
Pourquoi cette technique est-elle importante ?
Parce qu'à l'âge ou les forces déclinent, les personnes perdent très vite (10-15 jours peuvent suffire) l'usage de leur jambes si elles ne marchent pas
au moins dix-quinze minutes par jour.
Une personne qui ne peut plus marcher se sent inutile, vulnérable, finie ...
Et que même sans être particulièrement âgée, si une personne à été blessée et a besoin de rééducation et qu'elle n'est pas suffisamment motivée parce qu'elle n'a pas encore confiance dans sa/ses jambe(s) (cercle vicieux), cela peut facilement doubler la durée de la rééducation.
Typiquement, lorsqu'on veut aider quelqu'un à marcher, on se met devant lui, à reculons et on lui tend les bras ; comme pour un bébé
(C'est flatteur ... )Cette méthode est très peu efficace si la personne se casse la gueule !
J'ai remarqué que précisément les personnes faibles sur leur jambes, en particulier celles âgées, avaient du mal à marcher lorsqu'elle percevaient un obstacle devant elles (logique !). Du coup elles ont peur et ont en plus l'impression de ne pas avoir de place pour bouger et donc qu'elles vont tomber. Normal qu'elle retournent dare-dare se calfeutrer dans leur fauteuil !
Les deux principes clefs :
- La personnes doit se sentir libre, nullement forcée.
- La personne doit sentir qu'elle ne PEUT PAS tomber. (Si le doute existe, elle aura peur.)
La solution est toute simple : tenez vous derrière la personne et si elle est vraiment plus petite que vous, c'est la misère parce qu'il faut que VOUS vous mettiez à sa taille. Passez vos bras sous ses épaules, tendez les et laissez la personne si agripper elle même !
Dites lui bien que vous ne la tenez pas, que vous ne faites que l'accompagner pour qu'elle ne "puisse pas" tomber.
Au départ et à chaque fois qu'elle commencera à hésiter ou avoir peur, touchez lui "accidentellement" fermement mais brièvement les côtes de chaque côté avec votre bras juste pour qu'elle sente qu'elle a un garde fou mais sans avoir le sentiment d'être contrainte.
Si la première fois elle n'a pas confiance (probable), toujours bras tendus, resserrez les juste ce qu'il faut pour la saisir "en tenaille" et en vous redressant, décoller un tout petit peu ses talons du sol mais sans lui faire perdre contact avec le sol sinon psychologiquement elle aura la certitude de ne pas pouvoir tenir debout (Psy: le sol = la réalité). Le message est "Tu vois ? Même si je ne te tient pas, tu ne PEUX PAS tomber."
Et ensuite, ben ... Roule ma poule !
(Toujours au rythme de la personne. Lorsqu'elle sera en confiance, vous pourrez au besoin l'encourager ou la stimuler en la touchant ou en la poussant très légèrement avec votre torse mais n'en abusez pas.)
Et vous verrez comme c'est gratifiant lorsqu'elle vous demandera "On fait la course ?".Arriver seul à faire "marcher" une personne lourde.NB : cette technique est évidement fatigante et éprouvante mais en cas de faut mouvement ou de déséquilibre, elle est aussi dangereuse pour votre dos et très casse gueule. Néanmoins, lorsqu'elle est bien faite c'est parfois le seul moyen de faire passer une personne par un passage exiguë ou même de lui faire descendre ou monter un escalier !
En gros, le principe c'est d'avancer en "lambabda" !
Placez votre jambe (d'appel, pour l'explication supposons que c'est la droite) entre celle de la personne et asseyez la le plus haut possible sur votre cuisse comme sur une selle de vélo.
Comme pour la relever d'un fauteuil, de votre main droite tenez sa hanche mais ce n'est pas cette main qui porte, c'est la cuisse. Vous ne tenez donc la personne que pour l’empêcher de glisser sur votre cuisse.
De l'autre main tenez lui l'épaule en la plaquant vers vous afin de contrôler son équilibre.
Penser à garder un peu de marge pour pouvoir bouger et respirer (cette position coupe facilement le souffle).
Demandez enfin à la personne de vous ceinturer les épaules.
Ensuite vous n'avez plus qu'à marcher en deux temps : avancer la jambe avec la personne puis lorsque c'est stable avancer l'autre jambe pour chercher votre appuis puis avancer la jambe avec ... etc.
NB : si la personne ne contrôle pas ses jambes, mettez lui des chaussons ou des chaussures qui n'accrochent pas trop ; juste ce qu'il faut pour qu'elle ne dérape pas mais pas trop pour ses pieds ne restent pas "accrochés" au sol.
Porter à deux une personne allongée. Côtes à cotes, ont plie les genoux.
Une main sous le bassin et l'autre sous les mollets pour celui qui porte "le bas" ; une main sous les épaules, l'autre dans le dos pour celui qui porte "le haut".
Et on communique pour bien se synchroniser et savoir qui bouge dans certaines manœuvres comme par exemple pivoter : "Tu recules où je te contourne ?".
On redresse les jambes pour soulever.
Porter seul une personne allongée.Technique perso et pas vraiment "dans le manuel".
NB : Il vaut mieux être sensiblement plus grand que la personne transportée.
En gros il faut s'y prendre exactement comme la méthode précédente mais en utilisant ses coudes comme 3e et 4e mains.
(Le poulpe ...)D'abord on glisse sa main bien à plat dans le dos de la personne (paume contre le dos), sans appuyer sur la colonne verte et brâle. En levant, on utilisera le pli du coude comme goutière pour caler la nuque de la personne.
Ensuite un tend l'autre bras sous les jambes de la personne et on le replis en faisant avec la main ouverte un mouvement de cuillère comme pour faire une boule de glace. L'idée s'est d'avoir le coccyx de le personne dans sa paume.
C'est principalement en jouant avec la hauteur de levage des épaules, du coccyx et si possible des mollets que l'on gardera le corps de la personne à peu près plat. La main dans le dos de la personne ne sert qu'à soutenir.
Il est préférable de porter une personne à deux, avec ou sans drap.
Mais lorsque l'on est seul ou que l'on n'a pas la place pour deux, cette méthode néanmoins acceptable est sans commune mesure avec les portés hollywoodiens où les personnes sont pliées au mieux en deux, au pire en accordéons ou au contraire écartelées.
Porter seul un personne assise (dans ses bras)Primo, demandez toujours à la personne (si elle est consciente) de vous ceinturer comme vu dans "Les bras de la personne ...".
Secundo, comme vu ci-dessus :
- le bon point d'appuis du bas n'est pas la cuisse mais le popotin ou plus exactement, l'articulation des hanches. Sinon vous allez ramenez les jambes de le personne sur son ventre, lui comprimer le diaphragme et donc l’empêcher de bien respirer.
- Le bon point d'appuis du haut est juste sous les épaule (on sent vite le bon équilibre) : trop bas, on lui fait mal au dos et en plus elle risque facilement de basculer ; trop haut on lui plie le torse en deux ce qui est au mieux pénible,au pire douloureux et de toute façon dangereux pour sa colonne. De plus cela lui écrase les poumons et l’empêche encore plus de respirer.
Porter à deux une personne assise ou "en chaise à trois mains"Perso, je déconseille fortement le porté à quatre mains car même si la personne se tient bien, elle risque malgré tout de descendre plus tôt que prévu.
Dans le porté à trois main, de sa première main, l'un des porteur saisi son propre poignet et de l'autre saisi un poignet de son collègue qui lui même lui saisi le premier poignet, de sorte à former un solide triangle. La main libre du second porteur vient se cramponner à l'épaule de son collègue et non pas au cou !
(Riez pas, j'y ai eu droit ! )Une fois la personne à transporter assise dans ce fauteuil humain, basculez là très légèrement en arrière, juste ce qu'il faut pour que son poids la cale sur le bras du second porteur qui fait alors office de dossier. Cette légère inclinaison rend le porté plus confortable pour tout le monde et surtout plus stable et avec moins de risque de réflexes incontrôlé de la part de la personne transportée.