Sujet: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Mer 4 Déc 2013 - 7:42
De nouvelles maladies infectieuses nous guettent. Lesquelles ? Quand ? Où ? Ces menaces pour l'humanité sont imprévisibles. Scientifiques et politiques réfléchissent malgré tout aux moyens de les prévenir et de les gérer.
C’est une menace que le cinéma adore mettre en scène : LA maladie sans remède connu, qui se propage à toute vitesse sur le globe, apportée par des primates aux dents pointues plantées dans de la chair humaine, ou dispersée dans le métro d’une grande ville par des bio-terroristes masqués. Brrrr. Des scénarios catastrophes que politiques et scientifiques tentent d’anticiper, pour éviter qu’ils ne deviennent réalité. Les maladies infectieuses ont longtemps représenté la principale cause de mortalité dans le monde. Aujourd’hui, elles sont encore responsables d’environ 43% des décès dans les pays en voie de développement, contre 1% dans les pays développés. Des maladies qui voyagent, et vite Dans les décennies à venir, de nouvelles épidémies vont inévitablement émerger. Reste à savoir lesquelles, par quels biais, et comment s’en prémunir. Cet enjeu de santé publique était au cœur du colloque sur « Les nouvelles menaces des maladies infectieuses émergentes » qui s’est tenu au Sénat fin mai, avant que la sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller, membre de la délégation à la prospective du Sénat, ne rende son rapport sur le sujet début juillet. Le retour en Europe – France comprise - de cas de tuberculose, de rougeole, de coqueluche et de diphtérie, la persistance du sida, mais aussi les tempêtes microbiennes qui se sont répandues sur la planète depuis le début du siècle (l’émergence soudaine du Sras - syndrome respiratoire aigu sévère - en 2003, l’expansion sans précédent de la dengue, le retour du chikungunya dans des zones où il avait disparu, l’apparition des virus de la grippe aviaire H5N1 et de la grippe A H1N1) imposent de se pencher sur le sujet. Parce qu’à l’heure de la mondialisation, les maladies infectieuses ne respectent pas les frontières. Elles se déplacent avec les hommes et les animaux, et vite. Et elles apparaissent rarement là où on les attend. « Le monde n’est pas bien préparé à une crise sanitaire mondiale » La réponse est non. « En 2009, on pensait que le virus était à nouveau le H5N1. C’était le H1N1. On pensait qu’il viendrait d’Asie, il est venu d’Amérique », expliquait lors du colloque au Palais du Luxembourg le docteur Sylvie Briand, directrice du programme mondial de lutte contre la grippe de l’OMS. Pour cette Française, « le monde n’est pas bien préparé à faire face à une crise sanitaire mondiale ». Mais les pays développés sont mieux lotis que les autres : « mieux préparés, ils souffrent moins d’attaques épidémiques », assure Antoine Flahault, épidémiologiste des maladies transmissibles et directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique. Rien que l’accès généralisé à l’eau courante, et donc la possibilité de pouvoir se laver les mains fréquemment, peut empêcher la transmission d’un virus. La menace viendra-t-elle de l’animal ? S’il est impossible d’établir où, quand et comment se produira la prochaine grande pandémie, on peut malgré tout prédire, sans trop s’avancer, que l’agent infectieux sera d’origine animale et prospérera dans les grandes villes. En 2007, lors du dernier décompte, on dénombrait 1 417 agents infectieux (virus, prions, bactéries, champignons et protozoaires) pour l’homme, dont plus de la moitié d’origine animale. Et les animaux nous contaminent de plus en plus. Sur les 177 agents pathogènes apparus ces trente dernières années, 70% sont d’origine animale. Les premiers pourvoyeurs d’agents infectieux à l’humain sont les ruminants, les carnivores, les rongeurs et les oiseaux, avant les primates. L’apparition de nouveaux animaux de compagnie (cochons, reptiles, rats, furets, etc.) favorise l’émergence de maladies jusqu’ici inconnues chez l’homme. « La transmission animal-homme dépend du nombre de contacts et de la fréquence de ces contacts », soulignait, fin mai au Sénat, Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement de Montpellier. Antoine Flahault précise de son côté que « la densité de la population augmente avec le nombre d’humains sur terre, et la promiscuité qui en découle multiplie les risques de contagion ». « A cela, il faut aussi ajouter la déforestation croissante dans certaines régions du monde, qui met plus qu’avant les animaux et les hommes en contact », explique l’auteur de Des épidémies et des hommes (éd. La Martinière). A quoi ressemble le pire des scénarios ? L’histoire humaine est davantage rythmée par l’apparition de nouveaux virus (peste, choléra, Ebola, grippe espagnole, etc.), que par leur disparition. L’éradication des épidémies est, la plupart du temps, un objectif illusoire, car nombreux sont les agents infectieux qui peuvent ressurgir sans crier gare de leur réservoir animal. Ils ont aussi la capacité de s’adapter aux technologies mises au point par les hommes pour les combattre et développer des résistances aux médicaments, comme c’est le cas pour la tuberculose. Pour Arnaud Fontanet, responsable de l’unité épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur, le pire des scénarios serait « celui d’un virus hautement contagieux, d’incubation courte, virulent, à létalité élevée pour lequel nos moyens de prévention et de traitement seraient limités ». Et si en plus les pays optaient pour la stratégie du « chacun pour soi » en refusant de collaborer au niveau mondial pour mettre en place des politiques de prévention et en gardant jalousement leurs informations et remèdes, ce sont les équilibres diplomatiques qui seraient chamboulés. L’épidémie, un défi pour la démocratie ? Comment gérer, pour les politiques et les journalistes, la communication autour d’un tel événement ? Comment informer sans provoquer la panique ? Faudrait-il placer les malades en quarantaine, instaurer un couvre-feu, restreindre la circulation (notamment dans les aéroports), interdire les grands rassemblements ? Au risque de priver la population d’une partie de ses libertés et de créer un sentiment d’exclusion et d’isolement… Des interrogations qu’Anne-Marie Moulin, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique et écrivain, résumait ainsi, lors du séminaire au Sénat : « Comment la science des émergences infectieuses peut-elle entrer en démocratie ? Comment un état d’urgence permanente peut-il s’installer sans dégénérer en biopouvoirtyrannique ? » Et la population dans tout ça ? Réfléchir à un scénario catastrophe, c’est donc aussi se poser la question des entorses à la démocratie qu’une population est, à l’échelle d’un pays, prête à accepter du pouvoir. « Dans les modèles de simulation d’épidémie, la réaction de la population est l’élément le plus difficile à évaluer », rappelle Antoine Flahault. Ce genre d’événement est aussi le révélateur de la confiance qu’un peuple place en ses dirigeants, et en ses experts de santé. C’est bien parce que ce niveau de confiance était bas que Roselyne Bachelot a annulé la commande de 50 millions de vaccins contre la grippe A H1N1, en janvier 2010, alors qu’elle était ministre de la Santé. La campagne de vaccination préventive, dans des gymnases et par du personnel de santé réquisitionné, avait été mal accueillie par la population… Au final, seuls cinq millions de Français se sont fait vacciner. A l’abri de rien… Heureusement, parmi les exemples récents de pandémie (SRAS, H5N1, H1N1), aucun ne cumulait toutes les caractéristiques du scénario catastrophe. « Mais rien n’empêche de penser qu’un tel virus peut émerger », prévient Arnault Fontanet. « Le scénario catastrophe est toujours possible mais ce n’est pas le plus à craindre », rassure de son côté Antoine Flahault. « Des pathologies très dangereuses comme Ebola ou le Sras n’ont pas provoqué de vagues meurtrières, avance-t-il comme exemple. Leur expression clinique étant très forte, les malades ont été facilement identifiés. » Ils ont pu être isolés et ont reçu un traitement adapté. Le Sras, par exemple, n’a fait au final « que » 774 morts à travers le monde. C’est typiquement le genre de maladie dont l’émergence, liée à la consommation, très « tendance » chez les Chinois bourgeois de la région de Canton, d’un petit carnivore - la civette palmiste masquée - , est entièrement liée au comportement humain. Elle a créé une crise sanitaire majeure car elle a surtout affecté le personnel hospitalier. Elle a même désorganisé, un temps, les flux aériens. Mais son impact économique est malgré tout resté limité et aujourd’hui, le Sras n’existe plus car l’agent était somme toute assez peu transmissible. Cette fois-là, on l’a échappé belle. Mais la prochaine ?
Invité Invité
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Mer 4 Déc 2013 - 20:27
Je pense que la menace va venir de ce que nous mangeons pas d'un virus ou autres bactéries infectieuses
ça fait des années que nous bouffons des poulets chargés comme des boeufs aux antibiotiques ça se retrouve dans la viande et dans les oeufs
pareil pour les vaches ça se retrouve dans la viande et dans le lait
ne parlons même pas des semences trangéniques
y a gilles Lartigot qui a écrit un super livre sur ce sujet
y a aussi corine Gouget qui a écrit un super petit livre de poche sur les additifs alimentaires toxiques qu'on retrouve dans la bouffe
je pense que dans quelques générations ça va faire de l'effet car on aura de l'obésité des problèmes cardiaques sexuels etc ça pourrait décimer une bonne partie de l'humanité je veux dire celle qui n'a pas accés au bio pour des raisons pécunières
y a aussi le problème des vaccins obligatoires qui va nous rendre dépendants de ces vaccins
je parle en connaissance de cause , j'élève des canaris je peux te dire que les sujets de races sont habitué de recevoir des matraquages de médicaments , lorsque des petits naissent dans le nid si tu décides de ne pas donner les médicaments en question ben c'est simple les petits ne passent pas le sevrage , ils meurent tous .
mais en tant que épidémie comme tu l'entends je ne pense pas que nous allons être victime de quoi que ce soit dans l'avenir car la médecine est bien trop en pointe justement pour lutter contre ce genre de situation
BBLoup Administrateur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 85 Localisation : France
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Mer 4 Déc 2013 - 20:35
dantesque a écrit:
...la médecine est bien trop en pointe justement pour lutter contre ce genre de situation
Ou la provoquer
Invité Invité
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Mer 4 Déc 2013 - 22:31
oui par le biais de la vaccination obligatoire par exemple
93Hc
Date d'inscription : 27/08/2013 Localisation : 93
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Jeu 5 Déc 2013 - 6:12
Nous évoluons mais les maladies aussi!
exemple: La grippe.
Il y a des risques à plus ou moins courts termes. Il est vrai que la nourriture est un post important.
De fait par nos habitudes alimentaires on voit le retour de la goutte...
Date d'inscription : 04/01/2014 Age : 44 Localisation : millieux montagnard ou forestier
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Mer 8 Jan 2014 - 16:03
faites super attention avec les vaccins les gards , faite gaffes de ne pas vous faire mettre la puce RFID , parce que c'est en proget cette saloperie
Wolfesjunges Membres d'honneur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 31 Localisation : Centre Alsace
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Dim 19 Jan 2014 - 1:26
Arrêtez tous simplement les vaccins. Ils desservent plus qu'autre chose. Et refusez tous simplement les vaccins de 4e génération : conseil de mon médecin. Ils contiennent des agents destinés à accélérer la réponse immunitaire mais qui provoquent de violentes réactions de rejet.
Pour en revenir au sujet des épidémies, il y a tant et plus à dire. Sachez seulement qu'en cas d'outbreak, la solution ne viendra pas des services de santé ni des groupes pharmaceutiques qui sont simplement incapables de faire face à une épidémie de grande envergure.
Wyakkh Membres d'honneur
Date d'inscription : 28/08/2013 Age : 124
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Dim 19 Jan 2014 - 3:25
On peut pas y faire grand chose malheureusement. La vache folle a été un bon exemple du retour du bâton des dérives de l'homme.
Ça se jouera surtout, en cas d'épidémie grave, entre ceux qui sont en ville et ceux à la campagne, entre ceux qui ont une certaine autonomie et les autres, etc.
La meilleure défense dans ce cas là, si ça se répand d'homme à homme, ça sera encore de rester enfermé et d'attendre que ça passe, d'où nos réserves. Il faut aussi s'attendre éventuellement, si la maladie est grave, aux conséquences socio-économique d'une atteinte massive de la population, où ça peut dégénérer, difficile à dire.
En terme de prévention sur la bouffe et autres consommables, il n'y plus qu'à surveiller ce qu'on mange, si ça peut nous éviter de contracter une merde. Surtout si la merde en question est vendue en connaissance du danger, après tout, si on peut te revendre un traitement en SAV pour la peau du cul, pourquoi se gêner
Pour les vaccins, concernant la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ; les oreillons, rougeole et rubéole pour les gosses ; et enfin l'Hépatite B si on doit se balader en zone à risque, c'est quant même chaud de s'en passer, d'autant que les 3 premiers sont obligatoires...
Sinon de toute façon, oui, il faut s'en méfier.
Je ne fais pas confiance aux pharmaceutiques et je refuse de les enrichir, donc même malade à crever, je ne prends jamais rien de plus que du paracétamol. De toute façon, vu l'efficacité de la plupart des médocs J'essaye surtout de réfréner mes pulsions de maniaque de l'hygiène, ça ça peut peut être renforcer un peu le système immunitaire.
Podometre
Date d'inscription : 01/01/2014 Age : 29
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Dim 19 Jan 2014 - 9:58
Oui mais l hygiène est quand même l'un des premiers moyen de prevention.
Nalsacien
Date d'inscription : 20/10/2013 Age : 29 Localisation : Alsace
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Dim 19 Jan 2014 - 12:09
Mmmh, Inquiétant tout ça. Voilà une petite musique qui colle très bien avec le sujet ! (cf. les paroles dans la description)
végétarien cruel
Date d'inscription : 09/01/2015 Age : 43 Localisation : bordeaux
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Ven 29 Mai 2015 - 10:07
je ne peut pas repondre a la questions tellement la fin du monde et belle est bien la mais voici cela
les labos et les mutations des maladies, virus.... merci les labos et les crapules. une petite histoire merci STALINE, POUTINE et la RUSSIE qui va nous sauvez. ces putins d'amérid=cains maintenant ce lance dans le bisness et on voler le traitement
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Ven 29 Mai 2015 - 13:57
sur qu'en conseillant de refuser les vaccins, on risque de voir revenir certaines maladies oubliées
après, les vaccins avec accélérateurs, je suis d’accord, c'est de la merde, et l'administration est tellement corrompue qu'au lieu de les interdire, elle les encourage
de toute façon, la plupart de ceux qui condamnent les vaccins les ont reçu dans leur enfance, sont protégés grâce à ça, ce n'est pas eux qui risquent de mourir d'une maladie qu'on a vaincu pendant quarante ans, c'est vos enfants
faites vos choix, mais augmenter les risques n'est pas le meilleur moyen à mes yeux
pour les nouvelles maladies, la plupart se développent ailleurs, et les touristes/expatriés en sont les premières victimes ... je leur laisse avec plaisir, d'autant que bien souvent, ces maladies ne sont pas adaptées à notre milieu et du coup ne s'y transmettent pas si facilement
je touche du bois pour que ça dure (ceux qui vivent dans le sud n'ont pas de chance, leurs moustiques locaux commencent à être remplacés par des moins gentils)
BBLoup Administrateur
Date d'inscription : 27/08/2013 Age : 85 Localisation : France
Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ? Sam 30 Mai 2015 - 15:19
Tu as une notion du SUD assez vaste quand même, on trouve des moustiques tigre (chikungunya) jusqu’à Paris
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Sujet: Re: A quoi ressemblera la grande épidémie de demain ?