santé mental

LA GRANDE DÉPRESSION




Bonjour a toutes et a tous,
comme intitulé, le sujet parle de santé mental et plus particulièrement d’Anxiété et de dépression.

J’ai décidé d’en parler ici car en terme d’effondrement personnelle je n’ai pas connue pire. Pour ceux qui seront intéressé je conseil de lire le sujet en entier mème si il est long car je vais vous donné beaucoup d’infos sur cette maladie très rependu mais paradoxalement très mal connue du grand publique.

Il s’agit ici d’un RETEX agrémenté de quelques données médicales.
Bonne lecture !
(Si quelqu’un est toucher directement ou indirectement par la maladie ou a juste le désir d’en discuter je serait ravi d’échanger en mp)

FONCTIONNEMENT

Ce qu’il faut d’abord savoir sur la dépression, c’est que ce n’est pas un état d’âme, ou un trait de caractère, il s’agit d’une maladie mental qui a des effet physiologique au niveau du cerveau effet que l’on peut constater en imagerie médicale (changement de taille de l’hippocampe, inflammation etc.) la dépression a pour effet de réduire plus ou moins drastiquement le fonctionnement des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, noradrénaline, etc).
Bref c’est pas jojo par ce que toutes ces bébêtes on en a besoins, dans le cas de la dopamine par exemple imaginez vous ne plus ressentir le plaisir du travail accompli ou ou que vos activités préférées ne vous apportent plus rien c’est chiant n’est-ce pas ? Bref si la dopamine se fait la malle vous allez vite arrêter de faire ce qui vous plaisait et vous aurez un mal de chien a travailler et ce n’est la que l’exemple de la dopamine. Dans le cas d’une dépression beaucoup de neurotransmetteurs arrêtent de fonctionner normalement et la vie deviens vite un enfer. La dépression peut être légère (faible impacte sur le quotidien), modéré (ça commence a être chiant) ou sévère (l’impacte sur le quotidien est très lourd ce qui a été mon cas), l’intensité de la dépression ne détermine pas sa durée.


QUELQUES CHIFFRES

si je parle de dépression ici c’est pour deux raisons, la premières est que mon expérience a été affreuse et la seconde étant que cette maladie concerne une personne sur cinq, effectivement 1 personne sur 5 a rencontré, va rencontrer ou vit actuellement une dépression c’est énorme.
De plus il faut savoir que lorsqu’on a vécu un épisode dépressif on a 50 % de chance d’en vivre un deuxième, en cas de deuxième épisode on passe a plus de 70 % de chance d’en vivre un troisième et ainsi de suite.
Autre chiffre 50 % des dépressif sont touché par de l’anxiété et en général c’est pas le petit coup de stress par ce qu’on a 10 min de retard a un rdv mais bien une anxiété profonde pour ne pas dire viscérale.
Un épisode dépressif dure de 6 mois a quelque année et dans certain cas elle est ou deviens chronique c’est a dire qu’elle perdure dans le temps et peut impacter la vie entière.
Malgré tout rassurez vous la dépression peut se guérir.



LES ANTIDÉPRESSEURS

[dans ce chapitre je ne donne pas de conseil médicale ou pharmaceutique je me contente de vulgarisé un peut le fonctionnement des antidépresseurs consultez toujours votre médecin pour le commencement d’un antidépresseur ou pour son arret .]

Les antidépresseurs sont très nombreux il en existe de plusieurs générations.
Le principe général est d’essayer de faire refonctionner la machine en aidant le travail des neurotransmetteur.
pour se faire il ont différent fonctionnement mais les plus ressent ( les inhibiteurs de recapture ) travail au niveau des synapses , le synapses est la région ou les neurone se touche et c’est par les neurones que voyagent nos fameux neurotransmetteurs. Dans le cas d’une dépression les neurones recapture une partie des neurotransmetteur qui sont censés aller dans le neurones suivant du coup c’est le merdier, imaginez que que vous envoyez par courrier votre demande d’augmentation a votre patron et que le facteur oublie sans cesse de lui donner, vous n’êtes pas prés de voir vos sous .
Et bien le facteur c’est le neurone, le courrier c’est le neurotransmetteur et l’antidépresseur est la pour foutre un coup de pied au cul du facteur.
Il faut savoir que les anti dépresseurs quel qu’il soient ne sont pas des pilules miracles même si ils sont indispensable en cas de dépression sévère ( une dépression légère ou modéré ne nécessite pas toujours l’utilisation de médicaments).

-Leurs effet et longs a venir ( 3 semaine environ)
- il faut tester plusieurs dosage d’une même molécule
- parfois la molécule n’est pas la bonne et il faut changer le traitement
c’est en parti pour tout ça que le temps de guérison peut être long

IL EST PRIMORDIAL DE RESPECTER LES DOSAGES ET DE PRENDRE SON TRAITEMENT COMME CONVENU AVEC LE MÉDECIN OU LE PSYCHIATRE.



LES ANXIOLYTIQUES

la il ne s’agit pas de bonbon il sont souvent de la famille des benzodiazépines très addictifs comme le lexomil , le valuim ou le xanax.
Dans mon cas il ont été indispensables ( si non je me foutait en l’air) mais dans la mesure du possible il faut mieux les éviter si toute fois vous en avez besoins parlez en a votre médecin ou votre psychiatre et soyez conscient que passé 12 semaine d’utilisation il faut se sevrer c’est un processus qui est plus ou moins long selon les dosse et le temps de traitement. Il existe d’autres anxiolytiques qui ne créé pas d’accoutumance mais leurs utilisation dépend de l’intensité de vos angoisses .
Encore une fois et surtout pour ce sujet parlez en bien avec votre médecin et surtout pas d’auto médication.






LE SUICIDE

ce sujet n’est pas drôle mais il fait partie des risque inhérents a la dépression si vous commencez a avoir des idées suicidaire il faut tout de suite en parler a vos proche et a votre médecin les envies d’en finir sont courante dans cette maladie mais ça n’est jamais anodin donc n’ayez pas honte de vous faire aider !!! dans mon cas ça a commencé avec des idées qui m’ont traversés l’esprit puis c’est devenu une quasi obsession. Il faut savoir que durant une dépression et si l’on a envie d’en finir ce n’est pas par ce qu’on trouve la vie nul ou morose mais c’est par ce que la maladie nous empêche de vivre, de ressentir , de positiver, de rêver etc. bref NE DÉCONNEZ PAS !! ( si un ou une d’entre vous a besoins de parler je reste dispo sans soucis en mp).



IMPACTES SUR LA VIE QUOTIDIENNE

pour casser quelque cliché je tiens a dire que je ne suis pas d’un naturel déprimé ou négatif bien au contraire je suis bout entrain, sportif , plein de passion, curieux, bon vivant, travailleurs etc. tout ça pour dire que la dépression peut toucher tout le monde. bien sur il y a des facteur facilitant ( contexte de vie, histoire personnel, fragilité génétique, …) mais si non la dépression peux toucher n’importe qui.
Les raison d’un déclenchement d’épisode dépressif sont nombreux et ne sont pas forcement spectaculaire, il est vrai que vous avez plus de chance de tomber malade après la perte d’un être cher qu’a cause d’une frayeur devant un film d’horreur , mais sans aller jusque la il faut se rappelé que la dépression au même titre que le cancer est une maladie physiologique, mental certes mais physiologique.
Vous pouvez aussi bien tombé malade a cause d’une usure ( boulot qui se passe mal, difficulté financière, relation amoureuse compliqué etc) que a cause d’un choc comme la perte d’un emploi ou même un gros gain au loto !
Dans mon cas l’impacte sur ma vie a été très marqué j’ai du arrêter de travailler, je ne pouvais plus sortir de mon lit, ou alors je ne pouvais pas rester immobile, impossible de faire le ménage ou mes papier , sortir de chez moi n’en parlons pas, je ne pouvais plus pratiqué mes activité de loisir ni voir mes amis bref le chaos !

Mes symptômes physique étaient douleurs dans tout le corps, contracture, difficulté a respirer, agitation, tremblement ...
mes symptômes mentaux
- désespoir profond avec pleurs quotidien
- crises d’angoisses quotidiennes
- déréalisation
bref pour ceux qui on déjà pris des drogue hallucinogènes c’est l’équivalent d’un bad trip sur plusieurs mois .

Comme vous l’aurez compris ce n’est pas une maladie a prendre a la légère ( heureusement je m’en suis quasiment sortit après 3 ans de lutte)


je vais arrêter la pour l’instant mème si il reste des sujet intéressants tel que l’hospitalisation, la thérapie, l’entourage, le travail sur sois, les chose a faire et ne pas faire … je continuerais si ça a intéressé quelqu’un

Merci pour tout ça, car pas toujours facile dans parlé.

Merci à toi pour ce retour d'expérience, qui est très intéressant en ces moments troubles, que ce soient les vagues de terrorisme, les faits divers de plus en plus violent, le covid et la guerre en Ukraine. Tous ces facteurs ont été très anxiogènes ces dernières années et ont fragilisé bien des résiliences.

Ce qui est très préoccupant c'est les retours des services de santé, ou de plus en plus de jeunes enfants sont touchés par la maladie en plus des adultes. Nous avons une amie qui est médecin généraliste qui nous rapporte énormément de cas d'enfants avec ce syndrome et bien souvent avec des idées funestes.

Après tout ces événements qui ont été ou qui sont notre quotidien, les dommages collatéraux seront énormes entre les malades qui n'auront pas été dépisté, soigné et suivi normalement, les dépressions et pour certains les covids longs.

Car on s'imagine tous être des gros costauds, mais le jour du grand merdier en espérant que cela n'arrive pas, nous pourrions bien nous retrouver assis sur notre cul en plein désarroi.

sololo 66 a écrit:

Merci pour tout ça, car pas toujours facile dans parlé.

il n'y a vraiment pas de quoi, c'est vrai que le sujet est assez tabou encore mais petit a petit ça évolue. dans tout les cas on peut s'en sortir ^^

et les 100 milles Ukrainiens qui sont prévus en France sont quasi tous atteints psychologiquement par la guerre et les départs précipités.. (en plus des maladies habituelles)

Les médecins tirent déja la sonnette d'alarme.. comment les soigne t on? avec les systéme de santé a terre..

497719 a écrit:

Merci à toi pour ce retour d'expérience, qui est très intéressant en ces moments troubles, que ce soient les vagues de terrorisme, les faits divers de plus en plus violent, le covid et la guerre en Ukraine. Tous ces facteurs ont été très anxiogènes ces dernières années et ont fragilisé bien des résiliences.

Ce qui est très préoccupant c'est les retours des services de santé, ou de plus en plus de jeunes enfants sont touchés par la maladie en plus des adultes. Nous avons une amie qui est médecin généraliste qui nous rapporte énormément de cas d'enfants avec ce syndrome et bien souvent avec des idées funestes.

Après tout ces événements qui ont été ou qui sont notre quotidien, les dommages collatéraux seront énormes entre les malades qui n'auront pas été dépisté, soigné et suivi normalement, les dépressions et pour certains les covids longs.

Car on s'imagine tous être des gros costauds, mais le jour du grand merdier en espérant que cela n'arrive pas, nous pourrions bien nous retrouver assis sur notre cul en plein désarroi.

effectivement, les sujet d'actu sont très anxiogène pour beaucoup notamment les enfants tu as raison. il ne faut pas hésiter a en parler si on constate chez sois ou autrui des symptômes.

JJ62 a écrit:

et les 100 milles Ukrainiens qui sont prévus en France sont quasi tous atteints psychologiquement par la guerre et les départs précipités..  (en plus des maladies habituelles)

Les médecins tirent déja la sonnette d'alarme.. comment les soigne t on? avec les système de santé a terre..

je suis bien d'accord notre système de santé fout le camp, malheureusement nous avons déjà du mal a soigner les nôtres, alors pour les gens qui arrivent je ne sait vraiment pas...

Merci pour ton témoignage et je te félicite de t'en être sorti. Du coup je vais apporter une petite pierre.
la dépression peut survenir aussi lorsqu'on a des problèmes de Thyroïde, dans mon cas maladie Hashimoto (ça fait 30 ans que cette saloperie s'est déclarée). Lorsque le dosage se dérègle c'est un enfer. Pour moi la dernière fois c'était quand ils ont changé la formule du Levothyrox. Donc ne pas hésiter aussi de faire pratiquer un dosage T3, T4, TSH. Maintenant je me connais bien et je n'hésites pas des les premiers symptômes à aller voir mon psychiatre (oui c'est le seul qui est médecin et donc qui peut prescrire des médicaments).

Tout à fait de nombreuses personnes ne connaissent pas la différence entre un psychologue et un psychiatre.

Materlupus a écrit:

Merci pour ton témoignage et je te félicite de t'en être sorti. Du coup je vais apporter une petite pierre.
la dépression peut survenir aussi lorsqu'on a des problèmes de Thyroïde, dans mon cas maladie Hashimoto (ça fait 30 ans que cette saloperie s'est déclarée). Lorsque le dosage se dérègle c'est un enfer. Pour moi la dernière fois c'était quand ils ont changé la formule du Levothyrox. Donc ne pas hésiter aussi de faire pratiquer un dosage T3, T4, TSH. Maintenant je me connais bien et je n'hésites pas des les premiers symptômes à aller voir mon psychiatre (oui c'est le seul qui est médecin et donc qui peut prescrire des médicaments).

courage a toi, j'espère que ton traitement te conviens bien

Bonjour,

C'est un sujet très intéressant, et une maladie (car c'est une maladie) de plus en plus répandue. Beaucoup de gens pensent qu'il s'agit juste d'un coup de mou, ou d'un manque de volonté, mais ce n'est rien de tout ça , c'est une pathologie, invalidante et potentiellement mortelle si elle n'est pas traitée.

La prise en charge est souvent longue et difficile et nous en voyons arriver de plus en plus dans les services de soins.

Je rebondis sur ce qui a été dit précédemment. Il est important de consulter un médecin PSYCHIATRE plutôt qu'un médecin généraliste.

Le psychiatre va effectivement prescrire le traitement approprié. Mais la plus-value, c'est qu'il connaît parfaitement les effets indesirables et les surveillances spécifiques de chaque traitement. Il peut indiquer, si nécessaire, une hospitalisation. Mais c'est surtout pour le travail de psychothérapie réalisé en parallèle que l'expertise du psychiatre est importante, car c'est ce travail qui permet de régler la cause du problème.

Nous vivons une époque anxiogène à tous les niveaux (guerre, inflation, dérèglement climatique, incivilités, terrorisme, augmentation du sentiment d'insécurité....) Et sans verser dans le fatalisme, nous nous inquiétons pour notre avenir et celui de nos enfants (si nous nous retrouvons sur ce forum, ce n'est probablement pas pour rien ) ...)

Alors, oui il est important de faire savoir au plus grand nombre que la dépression est une maladie, qu'elle peut avoir des conséquences dramatiques, MAIS QU'ELLE SE SOIGNE ET QU'ON PEUT S'EN SORTIR.

Bien à vous

Le psychiatre va effectivement prescrire le traitement approprié. Mais la plus-value, c'est qu'il connaît parfaitement les effets indesirables et les surveillances spécifiques de chaque traitement. Il peut indiquer, si nécessaire, une hospitalisation. Mais c'est surtout pour le travail de psychothérapie réalisé en parallèle que l'expertise du psychiatre est importante, car c'est ce travail qui permet de régler la cause du problème.

oui en théorie.

Chez nous il y a 6 mois d'attente avant un RV de psychiâtre.
Ensuite les Rv sont de 10 min le temps de signer l'ordonnance.
RV le mois prochain aurevoir.

Donc si tu as les moyens tu vas "parler" chez un psychothérapeute.Si tu n'as pas les moyens, faut avoir soit un bon généraliste (qui a le temps, est compatissant, à l'écoute, te "prend en charge" ) soit tu manges tes cachets et tu te "débrouilles" tout seul.

C'est vrai que ça devient de plus en plus difficile pour avoir un rdv avec un médecin, les délais d'attente sont interminables et ça concerne toutes les spécialités. Y'a plus assez de médecins, et même si les facs ont relevé leur numerus clausus, les prochains médecins ne sortiront pas avant 10 ans.
Par contre il y a du nouveau. L'arrivée des IPA en médecine générale et en psychiatrie.
Dans l'hosto ou je travaille, des infirmiers psy sont formés pendant 2 ans par les médecins psychiatres. Les nouveaux IPA seront déployés cette année.
(*IPA = infirmier en pratiques avancées) .
C'est un statut intermédiaire entre l'infirmier et le médecin.
Comme, dans une certaine mesure, l'IPA peut prescrire et assurer le suivi des patients, cela permettra d'augmenter la disponibilité des créneaux pour les primo consultations avec les médecins psychiatres et de raccourcir les délais d'attente. Normalement...

Kettricken a écrit:

C'est vrai que ça devient de plus en plus difficile pour avoir un rdv avec un médecin, les délais d'attente sont interminables  et ça concerne toutes les spécialités. Y'a plus assez de médecins, et même si les facs ont relevé leur numerus clausus, les prochains médecins ne sortiront pas avant 10 ans.
Par contre il y a du nouveau. L'arrivée des IPA en médecine générale et en psychiatrie.
Dans l'hosto ou je travaille, des infirmiers  psy sont formés pendant 2 ans par les médecins psychiatres. Les nouveaux IPA seront déployés cette année.
(*IPA = infirmier en pratiques avancées) .
C'est un statut intermédiaire entre l'infirmier et le médecin.
Comme, dans une certaine mesure, l'IPA peut prescrire et assurer le suivi des patients, cela permettra d'augmenter la disponibilité des créneaux pour les primo consultations avec les médecins psychiatres et de raccourcir les délais d'attente. Normalement...

Les IPA ne seront que des photocopieurs d'ordonnance, ils n'auront que très peu de latitude de prescription, seulement style sage femme pour des antalgiques....
Leur travail est peu défini, si ce n'est débarrasser lr toubib de ce qui l'emmerde le plus, une sorte de toubib administratif qui fera le taf de toubib payé le salaire d'une infirmière une prime en plus, pour des emmerdes démultipliés...j'attend de voir le retour lorsqu'un patient remettra ses compétences en causes devant un tribunal, cela va être marrant la reconnaissance de responsabilité...et dissuader les IDE de faire cette spécialité, d'autant plus que pour 2 ans de plus tu es toubib...