Pour chasser un animal, faut déjà connaître un minimum sur ses habitudes.
Exemple pour le sanglier : Il vie essentiellement dans les bois et forêt. Il peut diversifier son habitat et il s'adapte a différente situation
On le rencontre surtout dans les grandes forêts de feuillus en taillis sous futaie, parsemés de coupes récentes qui lui donnent un couvert dense.
Généralement, on peut le trouver dans de grands fourrés impénétrables de ronces. Mais on peut aussi le rencontrer couché au pied d' un gros chêne dans des fougères assez clairsemées !
Il fréquente aussi volontiers les roselières épaisses d' une queue d' étang où il se sent en sécurité. Dans le sud-est de la France et en Corse, son habitat naturel est souvent la garrigue bien dense.
Au moment ou les blés et le maïs arrivent à maturation, il n' hésite pas à élire domicile dans des champs de dimensions assez importantes où il trouve alors une alimentation abondante, de la fraîcheur en été et en automne ainsi que suffisamment d' eau pour boire et se souiller dans la boue (irrigation). Il est présent également en moyenne montagne. Toutefois, aux moments les plus froids de l' hiver il la déserte, lui préférant la plaine aux abords des reliefs.
On peut rencontrer le sanglier dans toutes les régions de France, toutefois avec des densités bien différentes (population très importante dans l' Aude, mais plus clairsemée dans le Nord).
Exemple pour le lièvre : L'espèce est présente dans tous les départements sans exception, depuis les bords de mer jusqu'à une altitude de 1 500 m. Il est particulièrement abondant dans le Nord-Pas de Calais, la Picardie, dans les grandes plaines calcaires de l'Ouest qui s'étendent de la Beauce aux Charentes, et plus localement en Alsace.
Les densités les plus fortes sont relevées dans les plaines où alternent pâturages, céréales et autres cultures industrielles ou fourragères. Les forêts de feuillus, homogènes ou parsemées de clairières, accueillent également le lièvre mais en densité moindre.
Comportement et reproduction :
Quoiqu'on ait pu écrire, le lièvre n'est pas un animal craintif. Maint chasseur a pu contempler de près un lièvre au gîte. Par ailleurs, celui-ci vient souvent manger les légumes dans les jardins potagers, à la porte même des fermes.
Mais le lièvre n'a que deux moyens de défense : sa rapidité et sa ruse. Quand il est attaqué par l'homme ou par les animaux, sa seule chance de salut est la fuite. Son comportement est toutefois différent suivant qu'il est lancé en plaine ou dans les bois. En plaine, il file droit devant lui pour essayer de gagner le plus rapidement possible un couvert (luzerne, betterave, maïs, vigne, etc...).
Un fois là, il emploie toute sa ruse exactement comme dans les bois : dès qu'il est levé, il ordonne sa course, recoupe sa voie, revient en arrière. Toutefois, s'il est serré de trop prêt il prend du champ en filant tout droit. Souvent, il sort du bois, fait un grand tour en plaine en essayant de mettre en défaut ses poursuivants, puis revient dans le bois. Parfois même, après de multiples feintes, le lièvre revient sur les chiens et se tapit. Il arrive de voir un lièvre dérangé mais non poursuivi, s'éloigner à une certaine distance, se dresser sur ses pattes de derrière, comme le font les lapins, et regarder autour de lui en agitant les oreilles.
Parc de chasse de Baville
Par temps sec, le lièvre recherche l'ombre et une certaine fraîcheur ; son gîte est alors établi dans les couverts frais : Luzerne, maïs, trèfle, betterave, lorsque ceux-ci sont assez denses ; le gîte est toujours situé prés de la bordure, ce qui permet à l'animal de prendre le large rapidement en cas de danger. On le trouve également dans les haies vives assez épaisses. Si l'année est trés sèche, le lièvre gîte dans les couverts en bordure de l'eau (rivière, étang, ruisseau). Lorsque toute la superficie d'une région est boisée, il préfère les cépées trés feuillues. Par temps humide, quand les couverts sont trempés, il gagne les labours, les friches et les chaumes. Les gros ronciers, les vielles carrières, les talus ont également sa faveur. Il établi alors son gîte en tâchant de se protéger du vent par un rempart naturel.
S'il n'est pas dérangé, le lièvre reste trés cantonné. lorsqu'on pratique un territoire de chasse depuis longtemps, on est amenés a faire des constations précieuses : il est des endroits où les lièvres ont habitudes de faire leur gîte ; on les y retrouvent tous les ans, bien que les prédécesseurs aient été tués. De même, les itinéraires de fuite passent par des points immuables, et cela quel que soit l'endroit où l'animal a été levé. En outre, dans un certains lieux, on ne rencontre jamais de lièvre, quel que soit le temps.
La saison des amours du lièvre commence dés la fin décembre. La hase met bas jusqu'à l'automne, 2 à 4 portées de 2 à 4 levrauts chacune. Suivant certains auteurs, elle espace ses petits les uns des autres, d'une cinquantaine de mètres, en les mettant au monde. Elle dépose auprés d'un point de repère (chardon, touffe d'herbe, etc.), mais toujours en dehors des fourrés, des haies et des broussailles. Le levreaut reste sur place et ne bouge pas. Dés que le soleil est couché, la hase vient donner la téter à ses petits ; pendant la première semaine, elle vient également pour la tétée vers midi.
Au moment des amours, les bouquins se livrent entre aux des combats sans merci. Mais cette humeur combative cause parfois leur perte : en effet, ces joutes, qui commencent au cours de la nuit, durent encore lorsque le jour paraît ; les lièvres sont ainsi surpris par le jour loin de leur gîte ; ils se tapissent alors comme ils peuvent pour paser la journée là où ils se trouvent... et où peut les trouver un chasseur chanceux. (notons que maitenant la chasse n'a presque plus jamais court pendant ces période)
lièvreAlimentation :
Le lièvre est un animal nocturne. C'est la nuit qu'il s'accouple et qu'il recherche sa nourriture, composée de toutes les semences et plantes de bois, des champs, des prés, des vignes. Il ne s'attaque aux écorces des jeunes arbres qu'en cas de disette, lorsque l'hiver est rigoureux. Comme pour le lapin, la nourriture et l'ensemble de l'habitat influent sur la qualité de sa chair. C'est la nuit aussi qu'il établit son gîte ; il creuse, suivant le temps et la saison, soit dans un buisson et les haies, soit dans les vignes. Seule le dos de l'animal émerge du gîte, et il faut avoir l'œil trés exercé pour le découvrir.
Il existe différente manières de chasser sans fusilLa chasse au vol ou l'art du dressage
La chasse à l'arc, au plus près de l'animal
Le Déterrage, voyage au centre de la terre
Le Furetage : il court, il court le furet...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Moi perso, je le chasse en scooteur le lièvre
Je me rappel une année... J'allais chez un pote en scooteur, et la route que j'ai emprunter est une route de compagne goudronner en bordure de champs agricole.
Donc je passe une première fois.... PAf !! j'en percute un avec ma roue avant. Je l' ai pris et mis dans le coffre du scooteur.
Un peu plus tardivement dans la soirée, j'ai fais le chemin inverse.... Et PAf !! Encore un au même endroit.
Rebelote, le deuxième a fini dans le coffre du scoot aussi
On s' est bien régaler
En plus c' était la fin du moi a la maison