salut!
Il s'était planté pour le pétrole le gaz de schiste a permit de faire tenir la machine et tant mieux .
Les sociétés qui tiendront le coup à mon avis le sociétés types japonaises , sud coréenes qui sont pragmatiques et disciplinés . Et qui prévoient , pour nous on a largement les moyens de faire fasse mais voir la crise du covid .On va tous se prendre dans la gueule il y aura eu les sonneurs d'alertes on voit déjà le mecs comme Jancovici .Mais ils seront pas écoutés où les mesures seront merdiques ex :
https://www.larep.fr/paris-75000/actualites/un-depute-lr-reclame-un-moratoire-sur-tous-les-projets-eoliens-terrestres_13695185/Dans le propos introductif du rapport, vous pointez l’importance du soutien public dont a bénéficié la filière éolienne…
Tout cumulé, l’éolien aura coûté entre 72 et 90 milliards d’euros à l’État. C’est énorme et totalement déraisonnable, pour une filière qui ne représentera au mieux que 15 % de notre production électrique en 2028.https://www.lavoixdunord.fr/636616/article/2019-09-12/yves-cochet-le-monde-moderne-disparaitra-dans-les-vingt-prochaines-annees Pourquoi parlez-vous d’effondrement de notre civilisation industrielle ?
« C’est un cheminement de pensée depuis 15 ans, en regrettant que ce qu’on pouvait faire pour l’éviter était tout à fait insuffisant. J’ai beaucoup travaillé sur les rapports du GIEC ou de l’IPBES (perte massive de biodiversité), du Museum d’histoire naturelle (disparition des oiseaux) ou de l’Institut d’Allemagne (disparition des insectes en Europe). Je le déplore vraiment, j’ai deux petits-enfants, mais tout le monde moderne disparaîtra dans les vingt prochaines années.
La civilisation thermo et technoindustrielle est fondée sur toujours plus de production, de consommation, de communication énergivore et d’énergies fossiles, toujours 82 % de l’énergie consommée dans le monde. C’est inéluctable, ce monde d’aujourd’hui va s’effondrer ».
– Que va-t-il se passer d’après vous ?
« Aujourd’hui l’essence est moins chère que le Coca. Mais qui pourra encore rouler quand elle coûtera 10 € le litre ? Les voitures pour le grand public vont disparaître, comme les télécommunications, les voyages en avion. L’agriculture et l’industrie seront très gravement impactées et ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons, d’une manière certaine vers 2030.
« L’activité quotidienne se résumera à chercher un abri, une eau et une nourriture saines, à lutter contre le froid. »
Les seuils géobiophysiques globaux du système Terre seront dépassés, je pense aux grands cycles du carbone, de l’azote, du phosphore ou de l’eau. Ces ruptures colossales avec les grands cycles ouvriront sans doute la période la plus douloureuse après 2030 avec l’effondrement de la population mondiale, de la perte des infrastructures et des ressources alimentaires. Y aura-t-il encore de l’électricité en France en 2035 ? L’activité quotidienne se résumera à chercher un abri, une eau et une nourriture saines, à lutter contre le froid. »
– Ces prévisions sont terrifiantes. Est-ce que quelqu’un vous croit ?
« Comment croire que l’Humanité vivra bientôt ce qu’elle n’a jamais vécu d’aussi terrible ? Contrairement à la peste noire qui fit 50 millions de morts entre 1348 et 1352, en cinq ans, contrairement aux catastrophes de type Tchernobyl ou aux grandes guerres,
il va falloir résoudre tous les problèmes à la fois et partout à la fois dans le monde.Bien sûr, personne n’acceptera cela avant que cela arrive. Comment dire aux gens que la fête est bientôt finie, qu’ils ne pourront plus aller faire leurs courses à Carrefour et qu’ils passeront leur temps à essayer de survivre ? Le pétrole c’est une drogue dure, on ne peut pas s’en passer, on l’a encore bien vu avec les débats sur les Gilets jaunes. On croit en général que la technologie, la croissance, le marché et la créativité humaine viendront à bout de tous nos problèmes… »
« S’entraider pour ne pas s’entre-tuer »
– Comment vivrions-nous après cet effondrement ?
« Toute la consommation sera hyper locale, on devra partager la rareté (mais avec qui ? notre famille, nos voisins…). Le cheval va faire son retour et les gens devront, pour se nourrir, apprendre la permaculture pour devenir des maraîchers intensifs. Nous aurons une économie de rationnement et une politique de prise de décision démocratique par les citoyens. Ce sera une résilience qui se réduira à cette équation, évidemment dramatique : s’entraider pour ne pas s’entre-tuer. »