Un équipement pour chaque situation

Petite introspection, pensez-vous pouvoir vous passer de votre EDC, BOB, fond de sac sans vous sentir "à poil" psychologiquement.
Ne devenons-nous pas dépendant de notre équipement au point d'être perdu si nous ne l'avons pas à l'instant T où il aurait été utile/indispensable   

Perso, non. Mais bon, je ne conçois pas de situation qui pourrait me séparer du "noyau dur" de mon EDC. Si cela arrivait quand même, je m'efforcerais de réunir un kit 5C express et à partir de là, j'improviserais   

non pas du tout c est pour ça que j ai un cercle 0 le plus petit cercle de ma préparation mais celui qui a le plus de valeur

les kits ou les outils sont des démultiplicateurs mais sans nous derrière ils sont rien et le marteau ne fait pas le forgeron

Je prepare mon sac a dos en fonction de la ballade .
Le rèste , c'est pareil .

v0i2n9ce a écrit:

Petite introspection, pensez-vous pouvoir vous passer de votre EDC, BOB, fond de sac sans vous sentir "à poil" psychologiquement.

Très bonne question ... Heu ... "Agent secret V".

NON mais ...

Mon "edc" comprends mon morlingue, mes clefs(avec une chtite loupiote), mes lunettes de soleil, mon Victorinox et du feu. (plus deux-trois bricoles toujours dans ma veste : un petit sac plastique, de quoi écrire, 10€ en liquide, etc.)
Je n'ai ni le besoin, ni l'utilité d'une quelconque quincaillerie supplémentaire.

Les lunettes ne sont pas là pour faire joli mais bien par nécessité (hélas !).
Les clefs et porte-feuille ... On va dire que c'est une mal nécessaire.
Mais le feu et surtout une lame, c'est à dire l'essentiel de mon "edc", oui, sans je me sent "à poil".


Suis-je pour autant dépendant ? Oui et non.

Oui en ce sens que le couteau est vraiment l'outil de base et polyvalent (surtout un couteau suisse !) et que sans cette prothèse de croc ou de griffe (arme & outil naturel que nous avons perdu) nous sommes réellement diminués. Sans, je ne me sens pas "complet". Et possédez du feu sur soi rassure car non seulement il est fondamental (cf ses utilité & l'histoire de l'humanité !) mais le posséder "dans la main", psychologiquement c'est aussi le maîtriser, le dominer et donc prendre l'ascendant sur cette peur primale.
Donc oui, sans un KUM (Kit ultra-minimaliste = lame + feu), je suis réellement diminué et me sens à poil.

Non en ce sens que même si ça peut devenir un sérieux handicap, tout le reste de mon matos n'est à mes yeux que du bonus, un atout sur l'avenir et qu'au pire, même à "oilpé" je sais encore me débrouiller.

salut,

Mon EDC est un peu gros pour le transporter en permanence (poche banane), donc je le laisse dans mon coffre de voiture qui n'est jamais loin de moi, mais j'ai toujours un petit couteau pliant avec moi.
sinon j'ai un Poing américain dans ma veste au cas ou. Mais j'ai la met que pour sortir le soir.

Donc mon EDC permanent est enfaite juste mon couteau, et oui j'aime pas quand je l'oublie..

Mon EDC est mon couteau de poche que je porte toujours avec moi , mon tabac et mon briquet.

Alors même si je n'ai pas ça sur moi, ça ira quand même.

T'façon, il y a toujours moyen de se débrouiller autrement et quand tu n'as pas quelque chose pour faire, tu fais sans et voilà tout.

de toute façon l'EDC c'est un plus.
En K2KK si ta besoin d'un couteau t'en trouvera toujours un.
Comme un briquet ou des allumettes.

Il y en aura chez tous ceux qui ne penseront même pas a faire un feu et qui n'auront aucune bouffe en réserve ^^

J'oubliais le principal   
Pour marcher ,je dois prendre mes batons qui rèstent dans le coffre .
Avec une bouteille d'eau et des trucs a grignoter ,je dois toujours avoir des medocs contre les douleurs articulaires .  

Résilience vie et survie, d’ailleurs ma pensée vient en partie de ta signature On devrait tous avoir ce niveau 0 et en être conscient.

Le Tord Tue, Voilà ce que je voulais dire sans un canif par exemple en poche on ce dit il me manque quelque chose. Il ne faudrait pas que ce sentiment devienne "sans mon sac a dos bourré de matos"

A un moment dans sa prise de conscience survivalistique on peut se dire tient il me faudrait quelque chose pour couper ou me défendre, puis du feu, puis un bout de corde, puis un morceau de fil de fer, parce que si je doit faire ceci alors il faut cela et ca fini en extrapolant allégrement il me faut une pelle et une pioche si jamais je doit creuser une tranchée pendant que je fait les courses

Oui Vince et je vais même approfondir.
Je classe mon matos selon trois critères croisés (ce qui n'est pas sans foutre la pagaille !) :
- Indispensable, utile ou confort (= économie de temps et d'énergie)
- Remplaçable (productible) ou pas.
- Rapport intérêt/encombrement (= poids ET volume).

C'est surtout sur le premier critère que les erreurs sont facile pour ne pas dire naturelle.
Quant au second, il est souvent trop négligé.

Partant de là, notre dépendance par rapport au matos est très variable, d'autant plus que lorsqu'on acquière du matos, on se sent "paré" et donc on néglige l'aspect purement personnel (se débrouiller sans).

Attention donc à la "sécurité perçue" que nous procure notre matos et à malgré tout développer son autonomie individuelle réelle ("à mains nues").
Beaucoup de gens se raccrochent au matos pour se rassurer et/ou combler leur carences personnelles.
Là il y a doublement danger : concrètement et psychologiquement. Car non seulement s'ils le perdent, ils ne peuvent plus se débrouiller mais en plus ils risquent de s’effondrer nerveusement et/ou psychologiquement.


Ceci dit... Toute dépendance de l'autre à quoi que ce soit est un atout énorme.

en réfléchissant bien , je crois que la seule chose qui ne me quitte jamais est mon petit couteau fait maison.
je l'ai effectivement constamment sur moi avec mon zippo.
C'est plus un gri-gri qu'autre chose car je le porte depuis l'age de 15 ans.
cela me ficherait surement un coup au moral si je le perdais un jour .