La peur est constructive et la panique est irrationnelle.

Bonjour à tous, aujourd’hui j’ai reçu un petit rappel à la réalité concernant la mentalité malsaine de notre société.
Cet après-midi je reçois un appel d’une personne proche , au téléphone cette personne m’explique qu’elle vient de lire un article (sur la dépêche du midi) qui concerne un appelle au terrorisme en France lancée par l’état islamique, elle se dit apeuré au point de vouloir rentrer chez elle immédiatement. Je vais voir l’article, et je tombe sur un titre écrit en gras et majuscule Un djihadiste menace la France : "Nous allons lancer des appels pour tuer n’importe quel civil".
Si effectivement le contenue peut être inquiétant, ce que je trouve plus inquiétant encore c’est le crédit inconditionnel et finalement ponctuel que cette personne donne à cette « information », le coté peur panique éphémère, qui apparait aussi vite qu’elle est remplacé au grés des titres chocs publier par les (DSL) merdias .
Car si avoir peur d’une attaque terroriste est bien normal, donner à cette peur une date de péremptions arbitraire n’a rien de logique « si c’est plus dans le journal c’est que ça va ».
Pourtant le risque d’attaque terroriste ne serait-ce que dut aux fatwas était existant avant cet infos, il y a eu des précédents il y a encore peu de temps.
Ne serait-ce que par réflexion, il n’est pas compliqué de comprendre que vu le nombre de conflits (dans des pays fréquenté par des organisations dites terroriste) dans lesquels la France est impliqué il y a toujours un risque de représailles. Pourtant les gens ont tendances à vivre comme si les réalités temporelles étaient le fait des medias, en oubliant que c’est l’exact contraire, comme si il nous était impossible de nous nourrir des expériences passé pour extrapolé les possibilités d’avenir.
C’est un constat inquiétant mais malheureusement pas ponctuel, beaucoup de gens vivent comme si les fluctuations du quotidiens était immuables, jusqu’à preuve du contraire, comme si leurs esprits était incapable de prévoir le possible ou le probable, jusqu’à ce que la machine à penser leurs dise sur fond de papier grisâtre qu’il y a un danger, ou qu’il s’y soit directement confronté.
Exemple tout à fait précis de cette mentalité : j’ai donné à cette personne un spray lacrymogène, qu’elle n’avait pas avec elle aujourd’hui comme bien (trop) souvent. Quand je lui ai demandé pour quoi elle ne l’avait pas elle m’a dit l’avoir oublier. C’est là où je veux en venir, c’est ce qui est inquiétant, cette personne qui n’est qu’un échantillon représentatif de ce que je crois être la majorité fait preuve d’une incapacité que je considère dangereuse a la réflexion individuelle élémentaire, pour la remplacer par le gobage de prémâcher médiatique , alors qu’en termes de probabilité elle a plus de chance de se faire agressé au détour d’une rue l’ors d’un retrait au guichet que d’être attaqué par un terroriste ,nous connaissons tous des gens qui on subit des agressions , si on en a pas vécues nous-même.
Pour en finir, la peur est constructive, elle nous permet de mesuré l’ampleur, la probabilité, la provenance, la récurrence possible d’un danger et nous permet l’adaptation, la prévention. Elle n’est pas intemporelle a proprement parlé, mais évolue parallèlement au danger ont elle émane. La panique elle n’est qu’une forme d’hystérie plus ou moins prononcés et résulte du fait qu’on se soit laissé surprendre , et que notre insouciance nous ai laisser démunis.

ben oui c'est connu

avoir peur affûte les sens et incite à la préparation/adaptation (c'est probablement la position de tous les survivalsites)

être en peur panique c'est une réaction naturelle pour justement mourrir sans souffrir (c'est l'étape suivante de la peur)

un animal (ou un humain) qui tombe sous les crocs d'un prédateur va se mettre en peur panique , ça va libérer des hormones antalgiques (je crois venant du cerveau) ça va déclencher soit l'évanouissement soit l'arrêt cardiaque , c'est la libération de ces hormones qui fait que lorsqu'on est victime d'une agression on perd un gros pourcentage de concentration et de maitrise de soit , on glisse on tombe on a des gestes non coordonnés...

"S'agenouiller devant ses peur, c'est leur donner raison." Moi.

Le reste ne relevant que de mécanismes naturels de protection et de leur fonctionnement ...

Le principe du Caprin.

C'est surtout l'accomplissement de son "moi" manquant a 99% de la population mélangé au flux permanent de divertissement/distraction qui, sous l'effet de meute, deconnecte la raison.

L'humain a besoin de méditer et de relativiser, c'est ce qui fait notre supériorité sur l'animal, et tout le principe de l'humanisme.

Mais quand l'humain voit ses besoins primaires ne devenant plus une préoccupation, et qu'il se concentre uniquement sur ses besoins d'estime et d'accomplissement, il a tendance à "s'egocentriser" et, par causalité, a ne plus s'occuper de l'exterieur (principe de la Sagesse >> la meditation sur l'Univers comme clé de la maîtrise de soi et de l'ouverture au Réel).

D'où le fait que la moindre information potentiellement dangereuse pour l'équilibre de son quotidien devient capitale et le déroute, faute de maitrise et de reflexion sur "la vie" et les conséquences réelles de cette information.

C'est le principe du "Aware" que Van Damme sortait si souvent, et dont on se moquait tellement alors que le mec avait tout compris depuis le début.

L'ouverture au monde pour la maitrise de son espace, et la compréhension de la valeur réelle de la vie pour cibler l'important du futile.

Y'a du boulot.

La peur est un avertissement qu'émet le cerveau pour prévenir d'un risque, d'un danger ou d'une mise en péril.

Le monde dans lequel nous vivons fait tout pour nous faire croire que rien ne peut nous arriver et il ne nous éduque plus à apprendre à maîtriser nos peurs.

Résultat, la panique s'empare des personnes, elles ne savent plus comment réfléchir ni comment réagir.

Il reste quelques rares métiers ou on apprend à réagir dans le stress, froidement, en toute réflexion mais comme je l'écris, ils sont rares.

Il existe un danger tout aussi grave, c'est la trop grande maitrise de la peur qui induit une déconsidération du danger et abouti à l'accident et parfois la mort.

Elle est consécutive à l'habitude de côtoyer le danger et de ne plus en tenir compte et donc, d'aller trop loin.

C'est à chacun de mettre le curseur là ou cela lui convient le mieux.

La réaction de ton amie n'est pas un cas d'espèce, les médias sont pour une grande partie responsables des paniques et de l'état de stress permanent que l'on peut observer parmi la population.

Pour faire du sensationnel, pour vendre leur feuille de choux ou parfois sur ordre, que ne feraient-ils pas.

Méfiez-vous de croire que toutes les peurs se maîtrise, ce serait illusoire, nous avons tous un défaut dans notre cuirasse que nous pensons infranchissable.

Lorsque vous serez confrontés à la votre, vous vous chierez peut-être dans le pantalon et il n'y aura pas lieu d'avoir honte ou de rire si cela arrive au voisin, nous y passons tous et nous ne nous en vantons pas.