Seul ou en groupe, itinérants ou fortifiés ...
Prérequis : avoir lu (et assimilé !) "L'art de la guerre" de Sun Tzu.Enseignement majeur à en tirer : ce n'est pas l'argent qui est le nerf de la guerre mais l'information ; posséder la bonne information et faire en sorte que l'adversaire se base sur de mauvaises.
Et ...
"L'essentiel de la victoire se remporte à l'entrainement". Sun Tzu.
Voir aussi (cas pratiques) :-
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Définitions :1) Risque et danger : un risque est un danger plus ou moins connu ou identifié et/ou contre lequel ou peut plus ou moins se prémunir.
La différence ne relève donc que le d'information !
- Information sur la présence de la menace.
- Informations quant à la façon dy remédier ou de la contourner.
2) "Défense".
D'un point de vue pratique, il ne faut pas confondre protection avec défense.
D'un point de vue psychologique, il ne faut pas confondre défense ou riposte avec contre-attaque.
- La protection consiste juste à ne pas êre atteint par une menace.
- La défense ou la riposte consistent à opposer une résistance pour assurer son intégrité pou tenir une position.
- La contre attaque est une offensive (on marche sur l'autre) par vengeance ou, mobile de toute guerre, pour le piller.
"Cercles conceptuels de défense" :0) La prévention (ex: low-profile).
La défense au sens large commence donc par la prévention et donc l'analyse et la réflexion ; la bonne perception (et compréhension) de la situation de risque ou de danger.
Cela implique :
- d'éviter le danger.
- acquérir les moyens (connaissance et savoir) pour éviter le danger et au besoin pouvoir y faire face.
1) La fuite.
L'idée première est de se protéger pas de prouver quoi que ce soit. Le meilleur moyen de résoudre un problème étant de ne pas le renconter, la première ligne de "défense" en cas de menace avérée est donc la fuite.
2) La riposte.
L'idée première reste exactement la même !
Le contact doit donc se limiter au minimum "nécessaire et suffisant" pour pouvoir fuir.
La première approche est idéalement la
négociation si elle est possible. Il ne faut ni la négliger ni au contraire la mettre sur un piédestal et ne jurer que par elle.
3) La contre attaque.
Lorsque la fuite devient impossible, il ne reste plus que la bonne vieille loi du "que le meilleur gagne" et non pas forcément du "Tuer ou être tué".
Là il y deux cas de figures possibles :
- simple élimination de la menace ("préserver son intégrité ou tenir sa position) ce qui peut tout simplement consister à la faire renoncer.
- la conquête. Là on passe à un quitte ou double assumé mais avec en prime un gain possible.
La dessus, Sun Tzu est d'une aide précieuse pour ne pas dire indispensable.
Deux de ses enseignements :
"On ne mène pas une bataille perdue d'avance."
"On ne mène pas une bataille qui n'est pas rentable."
Ce qui nous amène au dernier point ...
4) La testostérone et les Kikoulol.
La bonne réponse à ce qui est perçu comme une provocation est le sang froid et les deux principes énoncés ci-dessus par Sun tzu et complétés par ceux-ci (du même auteur) :
"Connais toi toi-même et connais ton adversaire."
"Ne présume pas de tes forces et ne sous-estime celles de ton adversaire."
Les cauchemars à vie sont la réalité de la violence (extrême) et non pas "Call of duty" !Témoignage n°1 : toutes les personnes avec qui j'ai discuté et qui avait causé la mort d'un être humain, que ce soit sciemment ou par accident en ont TOUTES été bouleversées ET en sont restées traumatisé.
J'ai un ami qui en fait encore des cauchemars presque toutes les nuits depuis 20 ans ...
Témoignage n°2 : vers 17-18 ans j'ai demandé à un ami flic (la bonne quarantaine) qui venait de la décharger de me pointer son arme de service sur "la gueule" ...
- Manurhin 73 357 Magnum:
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Malgré
ses très fortes réticences, il à accepté mon "expérience".
Nous étions dans son salon (sympa un et accueillant), je le connaissait bien et avait toute confiance en lui, je savais pertinemment que son arme était "vide" d'autant plus que j'en voyait parfaitement le barillet et enfin j'ai une relative habitude des armes qui "en temps normal" ne m’impressionnent pas plus que ça.
J'étais donc
dans le contexte le plus favorable. => Passé deux trois secondes, j'ai pourtant nettement senti monter l'adrénaline, mon estomac se nouer et tout mes repères disparaitre les uns après les autres.
C'est LUI qui a alors mis fin à l’expérience et il m'a fallu quelques minutes pour que je ne sente plus mes jambes "toutes bizarres".
Je ne détient pas la vérité, je ne suis pas "maître en la matière", je voulais juste défricher un peu ces notions et remettre à leur juste place les fantasmes et autres inepties, c'est à dire toutes les affirmations naïves car totalement infondées.
Nous parlons ici d'un sujet potentiellement vital alors souvenez vous que les beaux parleurs ne pèsent rien fasse à l’expérience, c'est à dire face à la réalité et qu'il ne faut donc pas se référer à ces sirènes mais bien viser la pertinence.
PS : ce serait sympa que les contribution des "vétérans" (et des autres ...) fassent de ce modeste topic une véritable récap.