cultivez votre coton

Cultiver son coton, si cela vous intéresse.

http://ouate.blogspot.fr/2007/03/mode-opratoire-pour-cultiver-le-coton.html

ouai bon il faut habiter dans les pays chaud quand même , ils disent que les jeunes plants meurent si la température descend à +10° , à moins de cultiver sous serre chauffée ?

Oui c'est clair, faut pas compter sur une culture plein champs en France, vouloir faire du rendement, quoi que dans le sud un essai concluant fut réalisé dans les Alpes maritimes, mais perso je m'abstiendrais. La température minimal se situe entre +10°c et +13°c. Pour nos amis espagnol, du sud Espagne ca reste envisageable.

Chez nous la culture du coton doit s'envisager uniquement dans le sud sous serre. Les jeunes plants sont facile à maintenir,  on peut les faire grandir chez soi sans difficulté dans un aquarium placé près d’une fenêtre par exemple, mais très vite ca ce gâte car la plante à une forte croissance et demande plus d’espace et toujours la même exigence en ce qui concerner la température,  une serre type walipini semble une solution convenable pour faire évoluer la plante de son stade adolescent à adulte.
Dans le sud j’ai tendance à penser que c’est très jouable.
Maintenant est ce que quelques boules de cotons valent autant d’effort  pour nous français ?

Juste quelques plants, dans un coin de la serre ou de la maison, ça peut être intéressant si on veut utiliser le coton sous sa forme brute de peluche. Mais pour faire du fil ou du textile, c'est la galère.
Non seulement, ça pousse pas bien sous nos climats mais en plus, il est super dur d'enlever la graine de la boule de fibres. Ensuite il faut filer et tisser.
Pour le textile, le plus intelligent serait de rester dans les plantes locales: chanvre, lin et ortie. Bien sûr, filer et tisser reste toujours aussi casse-pied et pour le chanvre faut des autorisations mais au moins ça pousse bien et ça a des utilisations multiples (graines et huile).

Comme ce genre de culture consomme de grande surfaces et beaucoup de travail pour un apport plutôt faible à mon goût, il me parait peu utile de considérer la grande échelle. Mais avoir quelques patchs ci et là, sur les friches ou entre les rangées de patates pour le lin (ça les protège des doryphores), peut être intéressant. Surtout dans une démarche d'autonomie avancée sur une longue durée.