survivalisme / gestion d'entreprise / rapport à l'argent.

Petite question du mercredi matin. Ou remise en question si l'on préfère.

Imaginons que vous soyez chef d'entreprise (PME je précise) et que vous n'ayez pas le moyens de délocaliser votre activité.
Comment géreriez vous votre entreprise et sa relation avec l'argent (banques, revenu, payement du personnel, reversement des cotisations et autres taxes, achat de matériel et services etc...)?

Pour un "privé", c'est assez "facile" (enfin si l'on veut) de sortir du système: on fait tous comme NonedBzH et c'est réglé Chaque mois on ne laisse que le minimum sur son compte privé et on sort le reste en cash. Mais lorsqu'on gère une boite, c'est pas la même bière.

D'autant plus que les boites qui font pas mal de blé ont souvent beaucoup d'emprunts en cours… et sont donc dépendants des banques… mais du coup, croissent plus vite (en général) du fait de leur capacité d'investissement plus élevé.

Vous l'aurez compris, je suis dans ce cas: je gère une petite entreprise. Oui, le genre d'entreprise que l'état et l'europe pompe à max et fait crever à petit feu

Alors, autant, du côté "privé-famille" j'arrive bien à gérer ce paramètre (banque, liquidité etc...), autant du côté "pro" j'ai l'impression de ne pas réussir à faire basculer le bordel. C'est un peu comme si j'avais 2 casquettes, 2 identités. Non pas que cela me dérange pour le moment, mais ca soulève le questionnement. Est-ce viable et/ou souhaitable pour une entreprise d'essayer de sortir du système? J'aurai tendance à dire que non, car elle perdrait en compétitivité. Cela dit elle gagnerait peut être en flexibilité, mais c'est pas ca qui fait rentrer les roros… Ou alors existe t'il une "voie du milieu"?

Du coup, peut être que vos idées, lumières et autres réflexions pourraient me faire voir un aspect que je n'aurais pas pris en compte.

Trop compliqué pour moi moi, mais si ton entreprise veut mettre de l'argent "hors bancaire" y a des comptes "nickel pro".
Faut voir les spécificités je connais que le nom

punaise Nao, la poste te file un bifton à chaque fois que tu les mentionnes? je déconne!

La poste?????

Voilà une question que je me suis aussi pausé.

NaonedBzh a écrit:

La poste?????

mince, excuse moi, c'est pas la poste, c'est les buralistes
désolé, j'ai lu un lien "de travers". mea culpa.

je n'ai pas étudié ce genre de compte. Tout simplement parce que j'ai besoin (pour mon taf) d'une (ou plusieurs) "vraie" banque (malheureusement). Du coup mon compte privé est au même endroit et bénéficie des mêmes avantages.

Mais c'est vrai que si je n'étais pas dans ce cas, j'agirais certainement différemment. Mais là c'est le gap qui existe entre ma façon d'être dans le milieu professionnel et le milieu privé. Autant dans le sphère privée je suis "survivaliste", autant dans la sphère pro je me sent l'obligation d'être parfaitement intégré dans le système pour ne pas être dépassé. D'où ma question initiale de savoir si certains d'entre nous avaient réussi à allier les 2 ou non.

Je pense que de mon côté je peux mettre en marche quelques principes d'autonomies dans mon travail pour économiser un peu et augmenter mon confort personnel en K2KK.

Maintenant, tu parles bien plus financier, et là, je ne peux absolument pas te répondre.
Comment faire tourner une entreprise sans électricité et/ou sans carburant?
Donc sans client.
Comment gérer avec les assurances?
comment gérer avec les employers? (absence légitime)
Franchement aucune idée.
Après il y a déjà le présent à gérer alors se préparer au K2KK...

Dans la gestion d entreprise tu peux optimiser tes ressources credit fournisseurs , baisser ton en cour client
Sortir la marge en off
c est sur ca genere des agios et interets , mais ca a le merite de te rendre blanc sur IS et sur d autre ponctions d etat ou social.
Et comme en theorie tu n a que des dettes en cas de KK
tu laisse les dettes aux banques et tchao

Faire une holding si propriétaire des bâtiments et du terrain.
On sépare les bâtiments et le terrain dans une SCI avec comme actionnaire ta femme et tes enfants.
La SCI loue les locaux à ton entreprise ce qui crée une nouvelle charge pour ton entreprise.
Pour la SCI il faut s'arranger pour qu'elle fasse le minimum de bénéf. : remboursement crédit, charges d’entretien, provisions pour charges futures (ex toiture) amortissement...

Apres si tu es joueur, tu te retire de la gerance de la societe , tu met un homme de paille a la tete , localisé a l etranger.
tu oublie de payer l etat , ensuite tu cède , via société écran, a l homme de paille , qui dépose faute d actif. c est la méthode turque.
les huissiers ne vont pas en turquie rechercher les hommes de paille

Apres tu as le luxembourg qui propose des societes ecran , mais plus risqué car pas mal de pme vendu au fisc en echange d imunité des banques lux

ok mais ma méthode est légale

Pour les véhicules, il faut créer une SA en Lituanie car les SA sont totalement anonymes.
Donc les PV (radar-automatique) partent direct à la poubelle et surtout pas de pertes de points

La recette est assez simple pour adapter le survivalisme au business. La mise ne pratique est ardue.

Faut etre a l'affut de toutes les "optimisations fiscales" possibles.

J'ai longtemps crus qu'etre une entreprise survivaliste consistait a etre resilient. Limiter les en cours. Maximiser les fonds propres, garder un fond de tresorerie important. Bref ne pas prendre trop de risques et gerer en "bon pere de famille".

En fait c'est totalement l'inverse !

Meme si tu es attaché a ton entreprise qui est ton bb, ton minimoi, une prolongation de toi meme, la materialisation de ta créativité. La seule chose qui compte ce sont tes clients et les talents de tes collaborateurs ! Le reste ? A l'heure de la mondialisation, c'est une coquille vide.

Donc faut decouper, creer "des filliales" a l'etranger, multiplier les cptes les transfert, diviser les actifs, les rendres flottants, louer, externaliser.

Bref d'un truc monolitique, une petite sarl bien carré, faut en faire un objet social proteiforme. Comme une pieuvre tu lui coupe un tentacule il repousse ou les autres font le job.
Au debut cela coute un peu d'argent en conseil, au final la boite est devenu resiliente, elle peut survivre dans un univers fiscal et juridique de + en + mouvants et incertains avec des lois reglements absurde et retroactif !

Voila la theorie, la mise ne pratique est ardue. Mon fournisseur de materiaux a 25 N° SIRET, moi je n'en avais qu'un !

A+